Pour la dernière Santé
Cliquez ici pour entendre le fichier (mp3) de la partition de la Clé du Caveau (remerciements à Daniel Bourgeois, auteur du fichier Musescore utilisé)
Cliquez ici pour entendre le fichier midi, séquencé par David C., d'une partition équivalente, celle d'une Chanson pour la Santé de Frédéric-Guillaume
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Cette chanson provient (pp. 109-11 d'une édition 1787) du Recueil de Cantiques du Manuel des franches-maçonnes.
On la trouve aussi, sous le titre Cantique pour les Loges d'Adoption, au moment de la dernière Santé (pp. 29-30), au recueil d'Honoré, qui mentionne que l'auteur est le Très Cher Frère Devaux, Avocat au Parlement, Vénérable de la Respectable Loge de l'Aménité, à l'Orient de Paris (une Loge de ce nom est assez connue au Havre, mais pas à Paris à notre connaissance). Honoré ajoute également une note assez amusante :
Mais en fait, il n'y a pas de différence entre les deux textes : Honoré a donc fait preuve d'une excellente mémoire - à moins que ce ne soit sa version qui ait été par la suite recopiée ?
Des deux côtés, l'air mentionné est Je le compare avec Louis (des 3 Ferm.).
L'allusion à Diogène dans le 2e couplet fait certainement référence à la chanson très connue de Fréron.
On sait que la dernière Santé est traditionnellement celle de tous les maçons [et maçonnes] de l'Univers.
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       AUTRE, 
 Que l'on ne chante qu'au moment de la dernière santé. Air : Je le compare avec Louis. (Des trois Ferm.) DU doux lien qui nous unit,  | 
  
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      Le Maçon est l'homme qu'en
      vain A midi cherchoit dans Athènes, Le philosophe Diogènes, Avec sa lanterne à la main. La vertu nous rend soeurs et freres ; C'est le voeu De tous nos mystères. 
 
 Qu'à son gré chaque passion, 
 
 En quelque lieu que nous soyons, 
 
 De ce feu pur, du feu divin  | 
  
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      Des Maçons célébrons les
      faits, Chantons leurs unions sacrées : Que leurs Loges soient révérées, Comme l'asyle de la paix, Eî buvons à nos freres et soeurs ; C'est la fin De tous nos mystères.  | 
  
La chanson sera exactement reproduite en 1806 dans le recueil d'Eleusine (pp. 5-6), mais sans le 3e couplet et sous le titre Cantique que l'on ne chante qu'au moment de la dernière santé.