Chanson des Compagnons

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Cliquez ici pour entendre (mp3) la version alternative donnée par les Chansons Originaires des Francs-Maçons (p. 6 ci-dessous), séquencée par Christophe D. (dans sa version pour flûte)

Cliquez ici pour entendre (mp3) la version alternative donnée par les Chansons Originaires des Francs-Maçons (p. 6 ci-dessous), séquencée par Christophe D. (dans sa version pour clavecin)

Cliquez ici pour entendre (mp3) la version alternative donnée par les Chansons Originaires des Francs-Maçons (choeur p. 7 ci-dessous), séquencée par Christophe D.

Ces pages sont les pp. 22 à 24 du chansonnier de Naudot

Les paroles n'ont qu'une très faible parenté avec celles du Chant des Compagnons figurant (sans sa partition) aux Constitutions d'Anderson.

La Chanson des Compagnons figure également à La Lire Maçonne, sur un air voisin (mais avec une partition à une seule voix) et des paroles (de Vignoles) différentes (après un début identique), formant 5 couplets.

Contrairement au texte de Vignoles, celui-ci contient l'un ou l'autre élément qui lui mérite spécifiquement le titre de Chanson des Compagnons.

On en trouvera une version un peu différente (par la partition) dans la traduction française par la Tierce, publiée en 1742, des Constitutions d'Anderson

Elle sera ensuite reprise par pratiquement tous les chansonniers ultérieurs. Elle figure - avec la partition - aux pp. 8-9 du Recueil de Ste Geneviefve et aux Chansons pour les Santés de Le Bauld-de-Nans (mais ici le 3e couplet sert de refrain). On la trouvera également dans le chansonnier des Trois Globes

En 1807, on la retrouvera dans la partie francophone du Free-mason's vocal assistant paru à Charleston (p. 172)

Le recueil d'Orcel la ressuscite en 1867.

C'est le texte (ci-dessous à gauche) de la présente version qui est utilisé au disque-CD de Bernard Muracciole Vous avez dit chansons maçonniques ? (les seules différences étant la disparition du mot cinq au deuxième couplet et l'adoption comme refrain des 3 derniers vers du troisième couplet). 

On peut aussi entendre cette chanson, dans l'interprétation de Bernard Cottret (baryton), accompagné au clavecin par Marcelle Charbonnier, sur l'album Musiques maçonniques de Roger Cotte. A ce disque, le texte est strictement respecté tel que ci-dessous - mais il manque le troisième couplet.

La chanson figure également à un autre CD de Bernard Muracciole, 275 ans de Chants maçonniques.

On trouve une Chanson des Compagnons aux pages 36-7 du recueil de Sophonople,mais avec un texte (ci-dessous à droite) quelque peu différent.

 

C'est un texte intermédiaire entre ceux de Naudot et de la Tierce qu'on trouve (pp. 14-16) au recueil de la Veuve Jolly, avec la même partition que ci-dessus. Et ce texte figurera aussi (pp. 14-15) au Recueil de Francfort.

 

1er Couplet

(seul)
Art Divin, l'Etre Suprême
Daigna te donner lui-même,
Pour nous servir de remparts.

(choeur)
Que dans notre illustre Loge,
Soit célébré ton éloge,
Qu'il vole de toutes parts.

2e Couplet

(choeur)
Soit que loin Phébus recule,
Soit que de près il nous brûle,
Toujours cet Art nous défend,
C'est par la Géométrie,
Que sa noble Symétrie
Des cinq beaux Ordres dépend.

3e Couplet

Faisons retentir sa gloire,
Honorons-en la mémoire,
Par nos vers et nos chansons :
Que le jus de la vendange
Se répande à sa louange
Parmi les bons Compagnons.

(seul)  Art Divin, l'Etre Suprême
Daigna te donner lui-même,
Pour nous servir de remparts :
Que dans notre illustre Loge,
Soit célébré ton éloge,
Qu'il vole de toutes parts.

(choeur)  Les Maçons chantent ta gloire,
Ils honorent ta mémoire
Par leurs Vers et leurs Chansons :
Que le jus de la vendange
Se répande à ta louange
Parmi les bons Compagnons.

(seulSoit que loin Phébus recule,
Soit que de près il nous brûle,
Ta puissance nous défend :
C'est par la Géométrie,
Que ta noble simétrie
Des cinq beaux Ordres dépend.

(choeurLes maçons chantent ta gloire,
Ils honorent ta mémoire,
Par leurs Vers et leurs Chansons :
Que le jus de la vendange
Se répande à ta louange
Parmi les bons Compagnons.

 
Mais une édition fort ancienne est celle figurant, avec une partition différente (surtout pour la p. 7), aux pp. 6-7 (à cette p. 7, le texte est celui du 3e couplet) de l'édition 1747 des Chansons Originaires des Francs-Maçons :

 

Chose curieuse, on trouve, sur une page du très riche site Poèmes satiriques du XVIIIe siècle et sous les références $5650 et Bibliothèque Mazarine, manuscrit de Castries 3989, pp. 311-14, le même texte mais avec la date (antérieure !) 1736 et la mention d'air Qu’en dis-tu, Jean de Nivelle (nous ne connaissons pas cet air, datant au moins de 1640).

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