Les Chansons des
Constitutions d'Anderson

 

Les Constitutions d'Anderson (édition 1723) ne contiennent pas seulement les landmarks bien connus; elles renferment également un long historique de l'Art Royal ... et quatre chansons. 

 

Les éditions ultérieures, dès 1738, seront nettement plus riches en chansons : nous leur avons donc réservé un sous-chapitre.

 

ci-contre : frontispice de l'édition de 1723. Il montre les principaux dignitaires, tels que Montagu, le duc de Wharton, Anderson ou Désaguliers. En bas au centre (détail ci-dessous), le triangle de Pythagore, au-dessus du célèbre Eurèka d'Archimède, évoque la Géométrie.

Les partitions de trois de ces quatre chansons figurent au livre, mais il est spécifié que la musique du Chant des Compagnons comprenant plusieurs feuillets est trop importante pour être imprimée ici.

On lira avec intérêt, sur l'usage de ces chansons, l'article d'Andrew Pink paru dans les Canonbury Papers.

ci-contre : page de titre de l'édition de 1723
ci-dessus : page de titre de l'édition de 1767

Il y eut évidemment de nombreuses traductions de l'ouvrage d'Anderson, notamment une édition française par Kuenen en 1736 (imprimée aux Pays-Bas), une édition allemande de 1762 (ci-dessous à gauche) et une édition française de 1742, imprimée en Allemagne par le célèbre éditeur maçon Varrentrapp : c'est celle de la Tierce (page de titre et frontispice ci-dessous au centre et à droite).

Il y eut également, dès 1734, une édition américaine, par Benjamin Franklin.

 

Dans l'édition de la Tierce, seule la partie réglementaire est traduite de l'anglais, la partie historique étant originale.

Cette édition française est également suivie de quelques Chansons des Francs-Maçons en usage dans les Loges :

Les 4 premières (reprises en principe d'Anderson) figureront pratiquement dans tous les chansonniers ultérieurs. La dernière sera plus rare (elle ne figure pas aux éditions de Kuenen).

Benjamin Franklin, dont le premier métier était imprimeur, a, en 1734, produit une édition américaine de celle de 1723. Elle présente la particularité d'offrir une chanson supplémentaire.

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