Chanson

à l'occasion du renouvellement des Officiers de la Loge

 L'INDISSOLUBLE

En cliquant ici, vous entendrez le fichier midi de la partition de la p. 471 de l'édition 1766

A l'édition 1766 de La Lire Maçonne, cette chanson, sous le titre ci-dessus, occupe la p. 473 (reproduite ci-dessous) où elle fait suite à celle des pp. 471-2, dont elle utilise l'air. Il en va de même à l'édition 1775.

Dans l'édition 1787, le titre ne fait plus référence à une Loge en particulier et devient A l'occasion du renouvellement des Officiers d'une Loge. Par ailleurs, les lignes sont resserrées de manière à faire place à une chanson supplémentaire. Et il est renvoyé pour l'air, non plus à la page précédente (celle-ci est en effet maintenant occupée par une chanson nouvelle, sur un autre air), mais à la p. 471. Et il est mentionné que le premier couplet est à reprendre après le deuxième, puisque celui-ci est suivi de la mention Amitié ... flambeau.

L'Indissoluble (dont furent également membres les auteurs de la Lire maçonne) était une Loge de La Haye ; fondée en 1756, elle disparut en 1800. En 1778, elle avait une Loge d'Adoption.

Pour ceux qui ne l'auraient pas compris, il est expliqué, par une note de bas de page, que l'Astre qui nous éclaire est le Vénérable, ce qui réfère à la réplique bien connue du catéchisme d'Apprenti :

(Q) Qu'avez-vous aperçu lorsqu'on vous a donné la lumière ?
(R) Le soleil, la lune et le maître de la loge.

 

CHANSON

A l'occasion du renouvellement des Officiers de la Loge

L'INDISSOLUBLE.

 

Sur l'Air précédent.

 

AMitié, fille immortelle, 
Viens m'apporter tes Lauriers ; 
Ce jour heureux renouvelle 
La joie & nos Officiers ; 
Toi seule fus la première, 
A faire un choix aussi beau,
Et le Dieu de la lumière, 
L'éclaira de son flambeau.

 

 

Que ce Temple retentisse 
De nos concerts glorieux, 
£t que Minerve applaudisse 
Au choix qui comble nos voeux ! 
De l'Astre (*) qui nous éclaire,
Chantons l'honorable cours ; 
Que tout le monde révère, 
Le Dieu qui fait nos beaux jours !

 

 

(*) Au Vén. M.

Au siècle suivant, la chanson sera reprise en 1806 dans la Muse maçonne (p. 296), dans le chansonnier de Holtrop (p. 399) et dans le recueil Eleusine (p. 79).

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