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    |  Louis Armstrong  Louis Armstrong est donné sur
      d'innombrables
sites - et même, comme on le voit ci-contre, sur des First Day Covers maçonniques
      - comme membre
    de la Loge Montgomery N°18 Prince Hall Affiliation New York. Un site
maçonnique américain que nous considérons comme sérieux (sauf quand,
      emporté par sa haine des irréguliers, il s'en prend à Voltaire
      et à l'esprit des Lumières) dénie cependant
cette affirmation et même l'existence de cette Loge.
       Comme le fait remarquer
      Raphael Imbert
      dans son passionnant ouvrage
      Jazz Supreme (cfr. pp. 137-8), cela n'exclut cependant pas qu'il
      ait pu être maçon dans une Loge non reconnue par une Obédience Prince
      Hall très soucieuse de se montrer aussi discriminatrice
      en matière de régularité que la maçonnerie blanche l'a été envers
      elle. | 
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            | van
      Swieten  Gottfried  van Swieten
      (1733-1803) fut un mécène et un compositeur amateur. Son appartenance
      maçonnique, quoique probable, ne semble pas établie |  | 
  
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            | Beethoven Le plus connu de ces
      probables faux frères  est Beethoven. Nous lui avons cependant consacré
      une page entière, non seulement pour
      mentionner les éléments pour et contre la
      croyance en son appartenance, mais aussi pour faire place à ses oeuvres
      dites "maçonniques", et également pour montrer à quel point
      ses convictions rejoignaient celles représentatives de la
      Franc-Maçonnerie de son temps. |  | 
  
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            | Carl Philipp Emanuel Bach  Carl
Philipp Emanuel Bach (1714-1788) est un des plus célèbres des fils de 
      Jean-Sébastien. On n'a
      aucune indication concernant son éventuelle appartenance maçonnique, qui
      est généralement considérée comme peu probable, mais le fait qu'il ait écrit des musiques
      maçonniques justifie que nous lui consacrions une page,
      où nous présentons ces 12 lieder. |  | 
  
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Daniel Gottlob Türk 
Daniel Gottlob Türk (1750-1813) a écrit des musiques
      maçonniques, mais son éventuelle appartenance
      maçonnique n'est aucunement certifiée. Nous lui consacrons donc une
      page.
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            | Jean-Philippe
    Rameau 
      
      On ne possède aucune preuve documentaire de
l'appartenance maçonnique de  Rameau (1683-1764). Le seul élément qui le donne à penser
est qu'il a été dénoncé comme tel dans un  pamphlet anti-maçonnique du
violoniste Travenol. 
      
     Les airs de
    diverses chansons maçonniques, dont le Chorus de tous les Frères pour célébrer les louanges de l'ordre,
    sont de Rameau mais ... cela n'est pas une preuve : dès le XVIIIe, l'usage a
    été d'utiliser des airs à succès pour y greffer des textes
    maçonniques. |  | 
  
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      | Michel
    Blavet 
      On ne possède aucune preuve documentaire de
l'appartenance maçonnique de  Blavet (1700-1768), célèbre flûtiste et
    compositeur. Certains éléments la suggèrent cependant, sans constituer
    des preuves: il fut actif au Concert
    Spirituel, société d'inspiration très maçonnique; il a
    été Directeur de la Musique du Comte de Clermont (qui fut le Grand
    Maître de la Grande Loge de 1743 à 1771); et surtout il a composé une Marche
    de la Grande Loge (mais celle-ci peut lui avoir été commandée par son
    employeur sans qu'il fût lui-même maçon).
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           la statue de Grétry,
          devant l'Opéra Royal de Wallonie à Liège
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    André-Modeste
    Grétry 
       Quoique
  certains auteurs donnent  Grétry (1741-1813) pour maçon, et qu'à Liège une Loge au
  moins (du Grand Orient de Belgique) porte son nom, il ne semble exister
  aucun indice significatif dans ce sens. Tout au plus sait-on qu'il aurait
  appartenu à une société musicale paramaçonnique
  : les Enfants d'Apollon.
  Son opéra-comique Lucile (1769) comprend le célèbre  air Où
  peut-on être mieux qu'au sein de sa famille, qui faisait partie du
  répertoire des Loges dès la fin du XVIIIe siècle - et dont le thème a
  été utilisé par Vieuxtemps dans son 5e
  concerto pour violon.
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            | Peter
    Benoit 
       Quoiqu'il
      soit souvent cité dans des listes de compositeurs maçons, aucune
      preuve documentaire n'existe de l'appartenance à l'Ordre maçonnique de
      Peter Benoit (1834-1901). Dans le Tracé de la Tenue du 11 décembre 1852 des
      Amis
      Philanthropes, on relève une proposition d'initiation le concernant; à la Tenue du 28.12.1862, il est procédé au scrutin d'initiation de
      plusieurs profanes, dont lui : sa candidature est unanimement agréée. Mais "...
       comme il est absent, sa réception est postoposée à une prochaine
      Tenue". Le 1.8.1863, "...  le profane Benoit, qui devait être initié, ne s'étant pas présenté, le secrétaire est invité à faire
      connaître au Frère Bosselet, son parrain, que l'Atelier l'a vainement attendu et que cette initiation est en conséquence remise après les
      vacances". Son nom n'apparaît plus par la
      suite, ce qui donne à penser qu'il s'est finalement désisté après
      avoir hésité. portrait
      de Peter Benoit par Willy Steelink |  | 
  
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            | Adolphe
    Sax 
       Aucune
      preuve documentaire n'existe de l'appartenance à l'Ordre maçonnique
      d'Adolphe Sax (1814-1894). Cependant, selon l'historien Fernand Borné, un
      document de demande d'initiation aurait été retrouvé dans les archives
      de la Loge les
      Vrais Amis de l'Union, sans que celles-ci mentionnent de suite.
      D'autres suites éventuelles devraient être
      recherchées à Paris, où Sax se fixa en 1842. |  | 
  
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            | Root 
       Même
      s'il a composé trois chants maçonniques sur des textes de  Robert
Morris, nous n'avons
      trouvé aucune indication qui donne à supposer que George Frederick
Root (1820-1895)
      ait pu être
      maçon.. |  | 
  
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    Carl Goldmark 
       Certains auteurs
      donnent Karoly  Goldmark (1830-1915)
      comme maçon, et considèrent même son opéra la Reine de Saba comme
      un opéra maçonnique. Mais aucun ne donne de détails à l'appui
      de cette affirmation, qui n'est donc sans doute rien de plus qu'une
      légende ... 
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    Puccini Certaines des
listes (parfois fantaisistes) de  maçons célèbres qui abondent sur le
          web citent Giacomo Puccini (1854-1924), le compositeur de Tosca, La
Bohême et Madame Butterfly, qui n'a pourtant rien à voir avec la
maçonnerie. Il s'agit sans doute d'une confusion, malgré
l'important décalage temporel, avec Niccolò
          Piccinni
          (1728 - 1800).
       Même un auteur aussi réputé qu'Elisabeth Badinter commet cette
erreur (p. 98) dans  Mme du Châtelet, Mme d’Epinay ou l’ambition féminine au XVIIIe siècle (Flammarion
2006).
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    Paganini
       Beaucoup de listes citent
      aussi, tout aussi erronément, Niccolo Paganini (1782-1840), peut-être
      par confusion avec un homonyme beaucoup moins célèbre, Ercole Paganini
      (1770-1825).
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    Novaro S'agit-il
      d'un autre cas de wishful thinking ? L'un ou l'autre site
      maçonnique italien - notamment
      celui du Grand Orient d'Italie - fait état de l'appartenance de Michele Novaro
      (1818-1885),
      compositeur du Canto
      degli Italiani, mais aucun à notre connaissance ne donne d'élément
      justifiant cette affirmation. Merci d'avance à qui en détiendrait.
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            | Unico
    van
    Wassenaer
       Dans son 
      ouvrage  L'Invenzione
della gioia, Musica e massoneria nell'età dei Lumi, Alberto Basso
      identifie le Van Wassenaer, Grand Maître du Grand Orient des Pays-Bas en
      1752, au compositeur Unico Wilhelm Van Wassenaer
      (1692-1766). Cette information est reprise (p. 85) dans le numéro
      2/2006 de la revue Hiram
      du Grand Orient
      d'Italie. 
       Dans son ouvrage
      The masonic muse. Songs, music and musicians associated with Dutch
      freemasonry: 1730-1806, Malcolm Davies montre par contre (cfr. Foreword)
      qu'il s'agit d'une confusion, aucune preuve documentaire n'existant de
      l'appartenance maçonnique d'Unico Wilhelm Van Wassenaer et le Grand Maître en
      question étant en fait Juste (Joost) Gérard van Wassenaer (1716-1753). A noter
      que Davies mentionne aussi un Frederik Hendrik van Wassenaer-Duivenvoorde
      (1701-1771), membre-fondateur en 1735 du Véritable Zèle à La
      Haye et frère du précédent, ainsi que (p. 40) un Jacob Jan van
      Wassenaer, musicien amateur, initié en 1745 à Francfort.  |  | 
  
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            | Erik Satie
       Contrairement à ce que
      croient certains, Erik  Satie (1866-1925) - que certains avaient ironiquement
    surnommé Esotérik Satie - n'a pas été franc-maçon; mais il fut -
      source probable de cette confusion - Maître de
Chapelle de l'Ordre Rose+Croix (lequel n'était aucunement maçonnique) et composa pour cet ordre des musiques rituelles
    (voir enregistrement), avant de se brouiller avec Sâr Peladan et de fonder sa propre Eglise
métropolitaine d'art et de Jésus conducteur (source :  Gérard Gefen).  |  | 
  
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            | Godefroid 
     Dieudonné-Félix
     Godefroid (1818-1897) nous
avait été cité, par une source sérieuse, comme maçon et membre de la Loge parisienne
    les Frères Unis Inséparables.
Cette dernière affirmation est cependant controuvée par l'examen des
archives de cette Loge (il a par contre participé
    à un concert philanthropique organisé par elle, ce qui ne garantit
    aucunement son appartenance). Dans l'attente d'une éventuelle démonstration sûre de son appartenance
maçonnique (dans une autre Loge), nous ne le mentionnons plus que sur la
    présente page.
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          | Jacques Brel,
    Léo Ferré, Georges Brassens, ... 
 
  
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            | Contrairement
    à une légende très répandue, Jacques Brel n'a certainement pas été
    maçon ! Non plus d'ailleurs que
      Léo Ferré, parfois cité également ... (NB : selon un
      correspondant du blog
      maçonnique, un dictionnaire des francs-maçons français a
      dû être retiré de la vente quelques mois après sa parution en raison
      d'un procès
      intenté à l'éditeur, gagné par sa veuve Marie-Christine FERRE aux
      motifs que cet ouvrage faisait état de l'appartenance maçonnique de Léo
      FERRE et qu'aucune trace de cette appartenance n'a pu être trouvée dans
      les diverses recherches demandées par la demanderesse à différentes obédiences
      et produites par elle). | 
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    | ... ni que
          Georges Brassens ! Ce n'est pas pour
          rien qu'il a chanté : Le pluriel ne vaut rien à l'homme et sitôt qu'onEst plus de quatre on est une bande de cons.
 Bande à part, sacrebleu ! c'est ma règle et j'y tiens.
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