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      Texte de la Lire
       AVIS à
      UN NOUVEAU REÇU.
 Sur
      l'Air précédent. Vous qui
      dans ce lieu de lumière,Venez d'être reçu  Maçon,
 Entrevoyez-vous la carrière
 Des devoirs qu'exige ce nom ?
 Sachez, pour première maxime,
 Qu'un  Maçon doit être discret ;
 Et que, pour vous, le plus grand crime,
 Est d'avouer notre secret.
 Rendez à l'Auteur de tout êtreUn hommage pur & soumis,
 Respectez toujours votre Maître,
 Pardonnez à vos ennemis.
 Tendez une main secourable
 A tous vos Frères malheureux ;
 Et soyez sans cesse équitable :
 Vous confondrez nos envieux.
 Ne cédez jamais à l'ivresse,Mais conservez votre raison,
 Contre cette indigne faiblesse
 Seroit-il besoin de leçon ?
 Que votre exemple, du Prophane
 Se fasse en tous lieux respecter ;
 Bientôt celui qui vous condamne
 Tâchera de vous imiter.
 Redoutez, par un
      Sexe aimableDe vous laisser trop engager ;
 Car, d'un secret inviolable,
 L'Amour ne peut vous dégager.
 Sexe enchanteur, qu'ici j'offense,
 En ignorez-vous la raison ?
 C'est qu'en vous trop de confiance
 Perdit l'infortuné Samson.
 Frère, apprenez donc à vous
      taire,Et partagez notre bonheur.
 Laissez au prophane vulgaire
 Les vains préjugés de l'erreur.
 Faites le bien par habitude,
 Fuyez le mortel corrompu,
 Et qu'enfin votre unique étude
 Soit de cultiver la vertu.
 Elle seule a pour nous des
      charmes,Sa beauté remplit nos désirs ;
 Par elle on nous voit, sans allarmes,
 Goûter les solides plaisirs ;
 Ils sont conduits par la Sagesse,
 Qui sait en bannir tout excès.
 Répétons avec allégresse,
 Ah ! que nos plaisirs sont parfaits !
 | Texte
      chez Jolly
       Chanson Avis d'un Maître de Loge à un récpiendaire
 Ciciliana
      Largo. Vous qui
      dans ce lieu de LumièreVenez d'être reçu Maçon,
 Etes-vous bien
      instruit mon Frère
 Des Devoirs qu'exige ce nom ?
 Sachez pour première maxime,
 Qu'un Maçon doit être discret,
 Et que pour vous le plus grand crime
 Est d'avouer notre secret.
 Rendez à l'Auteur de tout
      EtreUn hommage pur & soumis,
 Respectez le Roi
      votre Maître,
 Pardonnez à vos ennemis.
 Tendez une main secourable
 A tous vos Frères malheureux ;
 Et soyez toujours
      équitable :
 Vous confondrez nos envieux.
 Que jamais
      Bacchus & l'ivresse,Ne vous privent de la
      raison :
 Souvent
      cette indigne faiblesse
 Fait naître
      l'indiscrétion.
 Que votre Exemple du Prophane
 Se fasse en tous lieux respecter :
 Bientôt celui qui vous condamne
 Tâchera de vous imiter.
 Défiez-vous
      du sexe aimable,Qui peut tôt ou tard
      vous tromper :
 Qu'une promesse
      inviolable,
 Vous empêche de
      succomber.
 Sexe enchanteur qu'ici j'offense,
 En ignorez-vous la raison ?
 C'est qu'en vous trop de confiance
 Perdit l'infortuné Samson.
 Frère, apprenez donc à vous
      taire,Et partagez notre bonheur.
 Laissez au Prophane vulgaire
 Les vains préjugés de l'erreur.
 Faites le bien par habitude,
 Fuyez tout Mortel
      corrompu.
 Et qu'enfin votre unique étude
 Soit de cultiver la vertu.
 Elle seule a pour nous des
      charmes,Sa beauté remplit nos désirs :
 Et la pureté de nos
      Armes,
 Fait voir celle de
      nos plaisirs ;
 Ils sont conduits par la sagesse,
 Qui sait en bannir tout excès.
 Répétons avec allégresse,
 Ah ! que nos plaisirs sont parfaits !
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