Couplets

chantés à la Fête du Frère Merché-Marchand

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On trouve aux pages 169 à 171 de l'édition 1813 de La Lyre maçonnique ces couplets en l'honneur de l'inévitable Hippolyte Merché-Marchand, qui devaient se chanter sur l'Air de Fanchon ou sur celui de Amis, il faut faire une pause (qui est un autre titre pour cette même chanson) :

Le Frère Jacquelin, auteur du texte, identifié ailleurs dans le même recueil comme membre de la même Loge parisienne de la Parfaite-Réunion, est l'auteur du recueil.

Jacquelin a reproduit la chanson en 1816 aux pp. 128-130 de son Chansonnier franc-maçon.

COUPLETS CHANTÉS A LA FETE DU FRERE HIPPOLYTE MERCHE-MARCHAND,

Vénérable de la Loge de la Parfaite-Réunion à l'Orient de Paris.

 

 

 

 

AIR : Amis, il faut faire une pause

Amis, le plaisir nous invite 
Nous devons suivre ses leçons 
Fêtons le meilleur des Maçons 
Fêtons le joyeux Hippolyte 
Ah ! que son maillet semble doux ! 
Combien il mérite de gloire 
Il aime à rire, il aime à boire (ter) 
Il aime à chanter comme nous.

Buvons, buvons à perdre haleine 
C'est la fête d'un bon époux 
Mais dans nos bachiques glou-glou 
N'allons pas oublier Hélène  (1).
Ah, combien son accueil est doux 
Et qu'elle mérite de gloire. 
Elle aime, etc.

 

Antique et célèbre Pergame 
Hélène causa ton malheur 
Le nôtre n'a point tant d'honneur 
Mais c'est une maîtresse femme 
Ah, son cœur se montre jaloux 
Le mériter une autre gloire. 
Elle aime, etc.

 

Un mari par trop respectable 
Pour une femme a peu d'appas 
Mais son Hélène dans ses bras 
A pris du goût au Vénérable 
Ah! que son maillet semble doux 
Combien il mérite de gloire. 
Il aime, etc.

Vénus, parmi tes saints apôtres 
Notre Hippolyte sera mis 
(Montrant sa demoiselle)                                   
Péché que l'amour a commis 
Vous en ferez faire bien d'autres 
Ah! que son maillet semble doux 
Combien il mérite de gloire. 
Il aime, etc.

 

Convives du Caveau Moderne (2) 
Si j'avais votre esprit joyeux 
Je sens que je chanterai mieux 
Que ma couleur serait moins terne 
Ah! je suis loin, aimables fous 
Je suis bien loin de votre gloire.
Mais j'aime à rire, j'aime à boire 
J'aime à mastiquer avec vous.

 

 par le Frère J. A. Jacquelin, Affilié à cette Loge

 

(1) Son épouse se nomme Hélène
(2) Les FF :. Desaugiers, de Rougemont, etc., étaient présens à cette fête

  

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