Les Frères,
vaudeville maçonnique
Cliquez ici pour entendre le fichier (mp3) de la partition de l'air Il faut des époux assortis donné par la Clé du Caveau (remerciements à Daniel Bourgeois, auteur du fichier Musescore utilisé)
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 | Les Frères, vaudeville maçonnique Chanté au banquet de la St Jean d'été, dans la loge de la Fidélité, à l'Orient d'Alençon, le 11 Messidor an 13. 
 Air :
Il faut des époux assortis. 
 QUE ce nom de frère est charmant !  
  Sans bandeau, sans arc et sans traits,  (*) Philadelphie. 
 La guerre aux bras ensanglantés, 
 Dans la souffrance ou la santé,  
 De deux moitiés le genre humain  
 Nous
      voyons au milieu de nous 
 Agréez, Très-Chers Visiteurs,  
 Le Saint qu'en ce jour nous fêtons  
 Louis DuBois | 
La date du 11 Messidor an 13 correspond au 30 juin 1805.
Dubois donne deux airs possibles pour cette chanson :
On retrouve cette chanson aux pp. 231-4 du Nouveau Code récréatif des Francs-Maçons (qui donne comme air Je ne suis plus de ces vainqueurs).
Mais dans cette version l'anté-pénultième couplet (qui dans la version originale correspondait à une circonstance spécifique, la présence du Préfet qui était en même temps le Vénérable) est modifié
| de 
        : Nous
      voyons au milieu de nous | en : J'exciterais votre courroux  | 
La Lyre maçonnique pour 1812 reproduit également la chanson à sa p. 161.
Les cinq premiers couplets de la chanson se retrouveront au Banquet maçonnique de Gentil en 1820 (pp. 95-6) avec la mention d'air En deux moitiés, dit-on, le sort (qui est un titre alternatif pour Je ne suis plus de ces vainqueurs).
