Anacréon

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La Bibliothèque municipale de Lyon, qui détient dans ses collections, sous la cote Bibliothèque municipale de Lyon SJ R.338/10, un ensemble de documents originaux émanant de Loges parisiennes dans la première décennie du XIXe, nous a obligeamment autorisé à faire usage sur ce site des clichés (crédit photographique Bibliothèque municipale de Lyon, Didier Nicole) qu'elle nous en a fournis, et que nous avons adaptés pour les mettre aux normes du présent site.

Les 

Couplets chantés par le Frère Lagarde dans un Banquet de de la Loge d'Anacréon le 13 juin 1810, le Respectable Frère Muraire présidant comme Vénérable d'honneur

reproduits ci-dessous, portent le n° 9 dans l'ensemble concerné.

On se souviendra que la Loge de la Modération, quand elle reprit ses travaux après la parenthèse révolutionnaire, opta pour le nom d'Anacréon mais que ce choix, jugé trop profane, fut d'abord contesté par le Grand Orient.

Le premier couplet fait allusion à ce débat, et la chanson montre que, cinq ans après, il était toujours important de justifier, si tant est que faire se puisse, le caractère maçonnique d'une telle dénomination.

Il est vrai qu'à l'époque, des Anciens célèbres passaient facilement pour maçons, en commençant par Adam (selon Anderson) et en passant par Platon, Socrate, Pythagore, Epicure, Homère ... Voici donc Anacréon également promu ...

La devise de la Loge les Arts, l'Amitié, les Dames (qui figure aussi à sa médaille) est reprise en note de bas de page et elle inspire respectivement les couplets 3, 2 et 5 (le 4e est une proclamation d'épicurisme oenophile, et le dernier constitue le traditionnel hommage conclusif au Vénérable).

L'auteur, le Frère Lagarde, est sans doute le baron Joseph Jean Lagarde.

 

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