Visite aux Amis Philanthropes

 Cliquez ici pour entendre un MP3 de l'air mentionné

Le volume 2 du Miroir de la Vérité d'Abraham contient (pp. 315-20) un compte-rendu du Banquet donné par la Respectable Loge des Amis Philanthropes, Orient de Bruxelles au Frère Riffé-Caubray, Officier du Grand Orient de France, lors de son passage en cet Orient.

Ce compte-rendu contient notamment (pp. 317-8) le texte d'un cantique chanté par Rizaucourt (qui avait déjà répondu, au nom de Riffé-Caubray, aux couplets d'accueil de Legret). Celui-ci, qui sans doute accompagnait Riffé-Caubray en visiteur, se mit particulièrement en vedette ce jour-là : le Miroir de la Vérité précise que Le Frère Rizaucourt, pour embélir (sic) les travaux, chanta plusieurs Cantiques, et notamment celui-ci, qu'il adressa à la Loge.

Nous reproduisons ci-dessous ce cantique, dont ne connaissons pas d'autre édition. 

Chaque couplet se termine par une référence au titre distinctif de la Loge.

Voir ici sur l'air mentionné après de pénibles combats.

 

Air : Après de pénibles combats. (De la mort de Turenne).

 

Dans la pratique des vertus,
Le Maçon prend sa jouissance,
Il exerce la bienfaisance,
Les vices lui sont inconnus :
Toujours guidé par la Philosophie,
Il est sensible, humain et généreux ;
Il est, à l'exemple des Dieux,
Ami de la Philantropie.

 

La suprême félicité,
Nous tient sous son charmant empire ;
Dans tous nos temples on respire,
Du coeur la pure volupté ;
Les vrais plaisirs, les charmes de la vie,
A chaque pas nous présentent des fleurs,
Que notre sort a de douceur !..
Amis de la Philantropie.

 

Frères, dans notre ordre enchanteur,
La paix, la vertu, l'innocence,
Etendent sur nous leur puissance,
Et nous font goûter le bonheur.
Un doux accord, la plus belle harmonie,
Rendit toujours les Francs-Maçons heureux,
Par-tout ils sont, comme en ces lieux,
Amis de la Philantropie.

  

Par notre flambeau radieux,
Source lumineuse et féconde,
Nous saurons éclairer le monde
De la pure clarté des cieux.
Alors, au sein de la Maçonnerie,
Tous les mortels couleront d'heureux jours,
Comme nous, ils seront toujours
Amis de la Philantropie.

Le compte-rendu précise que :

L'intérêt qui croissait à chaque couplet, provoquait les applaudissemens, qui ne cessaient que pour faire place à l'attention que l'on portait au couplet qui succédait ; mais au dernier, ils furent universels, et la santé particulière du Frère Rizaucourt les couronna.

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