Félix PARDON

En cliquant ici, vous entendrez le fichier midi (aimablement réalisé par David C.) du premier couplet de son Hymne à la Fraternité mentionné ci-dessous

 

Félix PARDON (1851-1921) fut compositeur, pianiste, chef d'orchestre, pédagogue et critique musical. Il se forma au Conservatoire de Bruxelles, sa ville natale, et obtint dès 1869 un second prix de Rome pour sa cantate la Dernière Nuit de Faust

En 1871 - il n'a pas vingt ans - la Monnaie donne son premier opéra, la Jeunesse de Grétry

En 1873 il s'installe à Paris, où il travaille à l'Opéra, à l'Opéra-comique et, en 1879, à l'Eden-Concert, où il crée en 1887 une opérette intitulée la Chasse au Loup. Mais c'est en Flandre belge qu'il est mort.

le portrait ci-contre est emprunté à la page concernée du site de la bibliothèque de la Johann Wolfgang Goethe-Universität Frankfurt am Main.

Il est acquis, sans que nous ayons de précision de date, qu'il fut membre de la Loge Bruxelloise des Amis Philanthropes. Il collabora avec J. Simar pour la partition de la cantate Siècle passé, siècle nouveau, qui fut créée lors d'un grand gala (un millier de spectateurs) organisé le 9 mars 1901 par cette Loge sur le thème La Fête du XIXe siècle, et au cours duquel le Frère Emile Vandervelde (1866-1938) prit la parole.

Mais il eut également une activité musicale maçonnique à Paris (nous n'avons pas encore pu déterminer - mais comptons sur nos lecteurs pour nous y aider - s'il y fut initié ou s'il l'était déjà avant son arrivée) : comme en témoigne l'image ci-contre, il était en tout cas déjà maçon à l'époque (1889) de la composition de son Hymne à la Fraternité.

Comme l'indiquent les dates "1789-1889" mentionnées sur la couverture de la partition, cet Hymne à la Fraternité (dont vous pouvez voir le texte et la partition sur une page de ce site) a probablement été demandé pour les célébrations maçonniques du centenaire de la Révolution française.

Médaille du Congrès maçonnique international organisé à Paris les 16 et 17 juillet 1889 pour commémorer le centenaire de la Révolution française.

Est-ce à cette occasion que cet hymne fut créé ? Nous espérons qu'un de nos lecteurs pourra nous le dire...

D'autres personnalités (voir ci-dessous) du monde culturel, également maçonnes, lui avaient été associées pour cet événement : le poète Armand Sylvestre et le baryton Numa Auguez.

Numa Auguez

Numa Auguez (1847-1903), baryton à l'Opéra de Paris et professeur au Conservatoire National de Paris, fut un des chanteurs d'opéra les plus réputés de son époque, ainsi d'ailleurs que son épouse Verthe Montalant (dite Auguez de Montalant). Il créa de nombreux rôles dans des opéras de Gounod.

Toulouse-Lautrec a représenté Auguez, en compagnie de la célèbre Marcelle Lender, dans sa lithographie La Chanson de Fortunio.

Armand Silvestre

Armand Silvestre (1837-1901) fut écrivain, poète (parnassien) et critique d'art (il défendit les impressionnistes).

On lui doit les textes de nombreuses pièces vocales de Massenet, Fauré, Lalo, Lili Boulanger, Saint-Saëns, Gounod, ...

Nombre de ses contes, souvent truculents, peuvent être consultés sur le web, notamment sur les sites de La revue des ressources, de la Bibliothèque municipale de Lisieux, de la Bibliothèque électronique du Québec.

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