Landa

Cliquez ici (MP3) pour entendre la ligne mélodique de la partie vocale de son cantique d'adoption, séquencée par Christophe D.

Presque totalement (en tout cas au moment de la mise en ligne de cette page) ignoré (il est cependant mentionné dans un très intéressant article de Jeffrey Tyssens sur Bovie) sur le web, Auguste Landa ne nous est connu que par ce qu'en écrit David Vergauwen dans son ouvrage Maçonnieke chansons in negentiende-eeuws België (Liberaal Archief, 2017), p. 239 et (p. 228) dans son ouvrage KOLOMMEN VAN HARMONIE Muziek en vrijmetselarij in het Brussel van de negentiende eeuw (ASP 2015), et que nous résumons ci-dessous.

Né à Mons, Auguste Landa (1827-1914) entre à 18 ans comme étudiant au Conservatoire de Bruxelles et ensuite enseigne la musique dans une école normale à Bruxelles, tout en dirigeant la chorale La Société de l'Union, pour laquelle il écrit ses premières compositions.

Il fut initié le 12 décembre 1860 à la Loge bruxelloise des Vrais Amis de l'Union et du Progrès Réunis et deux semaines plus tard il écrivit à la Loge des Amis Philanthropes (dont il deviendrait bientôt membre d'honneur) pour proposer sa participation au concert maçonnique que projetaient ensemble ces deux Loges. De 1864 à 1880 (date à laquelle il semble s'être éloigné de l'activité maçonnique), il dirigea très activement la colonne d'harmonie des Vrais Amis de l'Union et du Progrès Réunis.

Notamment, selon David Vergauwen dans son ouvrage précité (p. 229), en 1864 il s'était produit, en compagnie de Litolff, dans les locaux des Vrais Amis de l'Union et du Progrès Réunis.

Il fut également très actif dans les loges dites de hauts grades, où il atteignit le 31e degré en 1871.

Un cantique d'adoption de sa composition figure à ce site.

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