Huber

En cliquant ici, vous entendrez le fichier midi de son Cantique Des Maurers Abschied, séquencé par Alain la Cagouille

 

Au cantique Des Maurers Abschied (texte du Frère A. Muther) figurant aux pp. 83-6 du Recueil Alpina de 1901, il est mentionné que la partition est due au Frère F. Huber.

Celui-ci est également cité, à la table des Akazienblüthen aus der Schweiz, comme le compositeur de trois autres chants maçonniques :

Les partitions correspondantes, qui figurent en fin de ce volume, n'ont malheureusement pas été dépliées avant d'être photographiées par Google, si bien qu'elles sont illisibles (et le sont restées même après que nous ayons signalé cette anomalie), mais nous avons heureusement pu nous en procurer d'autres copies.

Akazienblüthen  

Akazienblüthen aus der Schweiz (fleurs d'acacia suisses) est un ouvrage publié à Berne en 1819 par le Frère Friedrich Heldmann. A notre connaissance, il n'y a pas eu de suite à cette première année (Erster Jahrgang).

Il contient essentiellement des textes (principalement historiques), et aussi (pp. 176-196) des Gedichte und Lieder (poèmes et chansons) : les trois mentionnés plus haut et :

  • un Maurerisches Festlied (Dem Andenken an den, für die Loge zur Hoffnung in Bern heiligen 24. Juni 1819 geweiht), également de A. Muther 
  • die Maurer-Feier, discours en vers prononcé le 18 mars 1919 à la Loge parisienne des Amis des Arts par Caesar Heigel.

Nous nous sommes demandé si ce Frère F. Huber pouvait être le compositeur Ferdinand Fürchtegott Huber (1791-1863) mentionné (dans les termes ci-dessous) au site du bureau suisse du Répertoire International des Sources Musicales (RISM), et avons interrogé cette institution. Celle-ci - que nous tenons à remercier de sa disponibilité et de son obligeance - nous a communiqué, après avoir consulté des spécialistes de ce compositeur, que les compositions contenues dans les Akazienblüthen correspondent bien au style de ce musicien, tel qu'il peut être observé dans le fonds Huber de la bibliothèque cantonale de St. Gall. 

On peut dès lors - avec les réserves d'usage en pareil cas - considérer qu'il y a bien identité. 

Dans ce cas, Huber doit être devenu membre d'une Loge bernoise - peut-être celle de son parolier Muther, zur Hoffnung - entre 1816 (date de son retour en Suisse) et 1819 (date du recueil). Nous pensons que la présente page, mise en ligne le 13 décembre 2012, constitue sa première apparition dans une liste de musiciens maçons.

Ci-dessous copie de la notice donnée par le RISM-Suisse :

Ferdinand Fürchtegott Huber (1791-1863)

Huber, né en 1791, était le fils du pasteur et recteur de l'école. Dès son plus jeune âge, il a quitté St-Gall pour l'étranger, plus précisément pour Stuttgart, où il fut pour quelque temps trompettiste à l'orchestre de l'Opéra. Après son retour en Suisse en 1816, il a travaillé comme enseignant de musique et comme organiste à Berne et St-Gall. A cette période, il fait la connaissance à Hofwil bei Bern de Gottlieb Jakob Kuhn, auteur de nombreux poèmes populaires pour lesquels il a écrit de nombreuses compositions. Il collectionne et étudie en permanence la musique populaire suisse et initie la renaissance du cor des Alpes. Son Lied populaire le plus connu est Lueget vo Berg und Tal. Huber a aussi composé de la musique instrumentale, dont 12 trios pour cor.

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