Adrien Van Helmont

 

Fils et élève de Charles-Joseph Van Helmont (1715-1790), qui était compositeur et qui fut de 1741 à 1777 l'organiste et le maître de chapelle de la collégiale Sainte-Gudule de Bruxelles, Adrien-Joseph Van Helmont (1747-1830), compositeur et pédagogue, lui succéda en 1777 dans cette fonction.

Il participa (avec notamment Vitzthumb) à la Révolution brabançonne ; par la suite, il perdit son poste en 1794 pendant l'occupation française, mais le retrouva de 1802 à 1818. A partir de 1813, il collabora à la sécularisation de l'enseignement musical.

Il est encore plus oublié que son père, mais on sait qu'on lui doit un Requiem et un opéra comique, L'Amant légataire, créé sans succès à Bruxelles en 1808.

Dans son ouvrage The masonic muse. Songs, music and musicians associated with Dutch freemasonry: 1730-1806, Malcolm Davies le signale également comme ayant été admis en 1775 en tant que Frère à talent à la Loge amstellodamoise La  Bien-Aimée.

Dans son article Franc-maçonnerie et vie musicale à Bruxelles dans la seconde partie du XVIIIe siècle, paru dans l'ouvrage collectif (sous la direction de Brigitte Massin) Mozart : les chemins de l'Europe (Editions du Conseil de l'Europe, 1997), Paul Raspé signale qu'il figure en 1783 au Tableau de la Loge bruxelloise La Constance (ou : La Constance de l'Union). 

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