Charles ANGELET

 

Né à Gand, Charles-François ANGELET (1797 - 1832) se fit déjà entendre en concert au piano à l'âge de 7 ans, et obtint un poste d'organiste à 17 ans à Wetteren. Désireux de se perfectionner, il émigra à Paris, où il s'inscrivit au Conservatoire, suivit les leçons de Zimmermann et obtint un premier prix de piano en 1822. Il étudia ensuite la composition avec Fétis, qui présageait pour lui une brillante carrière de compositeur. Mais, après qu'il se fût fixé à Bruxelles pour y enseigner, et devenir en 1829 pianiste de la cour pour le roi Guillaume, sa santé déjà chancelante déclina encore. On lui doit 21 compositions, principalement pour le piano (fantaisies, variations, etc.), mais comprenant aussi un trio et une symphonie. Très peu ont été éditées, et il est aujourd'hui oublié.

Il a composé en 1831, sur des paroles de Mme Jenny Angelet (son épouse?) un hommage au nouveau roi des Belges, Léopold Ier (qui avait prêté serment le 21 juillet de la même année), intitulé La Léopoldienne. Ayant édité lui-même cette composition, il la vendait à son domicile, 30, rue de la Pépinière à Bruxelles.

Avec d'autres paroles, et l'accord du compositeur, cette partition a été réutilisée pour une Léopoldienne maçonnique, dont le texte a été imprimé par la Loge bruxelloise des Amis Philanthropes et figure au présent site.

C'est d'ailleurs la mention visible à ce document qui nous a permis de déduire sa qualité de maçon.

Sources biographiques :
H. Riemann, Dictionnaire de musique
Fétis, Biographie universelle des musiciens

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