Dans ce Banquet délicieux
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Cette chanson occupe les pages 70-2 du chansonnier de Naudot.
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Refrain
(seul) Chantez, bénissez mille fois
      Des maçons les heureuses loix.
      (en choeur) Chantons, bénissons mille fois
      Des maçons les heureuses loix.
      
(après
      le dernier couplet)
      Unissez vos coeurs et vos voix
      Pour chanter nos heureuses loix.
      
| Dans
      ce Banquet délicieux, Une suprême intelligence Réunit au gré de nos voeux Les plaisirs avec l'innocence | A
      l'architecte des humains, | 
| Sur
      les propos l'honnêteté Dans nos loges toujours domine ; Et si nous entrons en gayté C'est la Sagesse qui badine. | Icy les goûts bien
      assortis Produisent l'union parfaite. Jamais les Esprits de partis N'y troublent notre paix secrette. | 
| Par un éclat faux et
      trompeur, Loin que notre âme soit séduite ; Ici l'on pese la grandeur, A la Balance du mérite. | Des
      hommes les plus vicieux Nous refondons le caractère, Nous transformons l'Esprit quinteux, En humeur douce et débonnaire. | 
| Nous chassons de notre
      atelier Tous les ingrats et les faux frères ; Et nous peuplons le monde entier De vrais amis, d'amans sincéres | Sexe
      aimable, à qui nous offrons Le tribut le plus légitime ; Si cette esquisse des maçons, A quelque droit sur votre estime, | 
La même chanson (dans des versions différentes) figure aux pages 100 et 101 de La Lire Maçonne, ainsi que dans de nombreux autres chansonniers.
Mais les seuls qui reprennent fidèlement la version (et le titre) de Naudot sont le recueil de la Veuve Jolly (pp. 45-7) et le Recueil de chansons franc-maçonnes à l’usage de la loge de l’Union paru à Francfort en 1764 (pp. 55-7).
Fleury se dit l'auteur de ce texte.
