L'accord parfait

En cliquant ici (midi) ou ici (MP3), vous entendrez un fichier de la partition de la p. 476 de la Lire

Cette chanson se trouve dans toutes les éditions de La Lire Maçonne.

Dans la toute première (de 1763), elle figure aux pp. 354-6, avec le surtitre Chanson pour les Visiteurs et avec sa partition (la même que celle de la chanson Unissons-nous à cette Table, qui dans cette édition figure aux pp. 349-51).

Dans les éditions de 1766 et de 1775, elle n'occupe plus que deux pages (478-9) : le surtitre est omis et il a été jugé inutile d'imprimer une deuxième fois la même partition, d'autant que, l'ordre des chansons ayant été modifié, cette partition est maintenant visible aux pages qui précèdent immédiatement (476-7).

A l'édition 1787 (reproduite ci-dessous), le contenu initial de ces deux pages 478-9 est comprimé sur une page un tiers, afin de faire la place à une chanson nouvelle, qui occupe ainsi la partie inférieure de la p. 479.

On ne retrouvera la chanson qu'au siècle suivant, chez Holtrop (p. 405), à la Muse de 1806 (p. 301) et au recueil d'Eleusine (p. 81).

L'accord parfait.

Sur l'Air précédent.

QUe dans une fête si belle
Notre zèle se renouvelle,
Pour célèbrer, par nos Chansons
Ce grand jour que nous révérons.
Que tous nos soins se réunissent,
Pour en accorder les doux sons,
Et que les échos retentissent
De la gloire des Francs-Maçons.

Qu'une amitié tendre et parfaite
Soit de nos ames l'interprête.
Qu'on apperçoive en nos transports
Le fruit de nos charmans accords ;
Que toujours le noeud qui nous lie
En fasse mouvoir les ressorts !
Ce n'est qu'en la Maçonnerie,
Que l'on puise de tels trésors.

C'est ici le séjour tranquille,
Où l'innocence a son asyle,
De la Vertu, Temple sacré,
Où tout Maçon est éclairé.
Dans ce sentier, loin des allarmes,
Nous marchons avec sûreté ;
On ne doit trouver que des charmes 
Sur les pas de la vérité.

Compliment aux Visiteurs.

Nous, qui composons cette Loge
Des Visiteurs faisons l'éloge ;
Ils ont notre amour et nos voeux ;
C'est le don le plus précieux.
S'ils nous accordent leur suffrage,
Quel sort pour nous plus glorieux !
Nous chérissons cet avantage,
Comme un objet délicieux.

Remerciment des Visiteurs.

Par le Frère du Bois.

D'une vive reconnoissance
Daignez recevoir l'assurance :
C'est le tribut des Visiteurs,
Que vous comblez de vos faveurs.
Votre amitié leur est trop chère,
Et vos Ouvrages sont trop beaux,
Pour ne point tâcher de vous plaire,
En assistant à vos Travaux.

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