La
vraie Gloire 
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Ces pages
(reproduites de l'édition 1766) sont les pp. 410 à 412 de  La Lire Maçonne.
Elles comprennent la chanson La Vraie Gloire suivie d'une réponse à
son dernier couplet, réponse dont chaque vers se termine par le même mot (mis
en italique) que dans ce couplet.
Dans l'édition 1775,
l'avant-dernier couplet (précédant la Réponse du Vénérable) est
sous-titré au Maître de la Loge.
Cette mention disparaîtra dans l'édition
1787, où une autre chanson sera ajoutée à la partie inférieure de la p. 412.
Le Recueil
de Ste Geneviève (pp. 82-3) donne, sous le titre Autre, la même
chanson, avec la même partition et (à
quelques détails près) le même texte, mais sans la réponse (due à du
Bois et donc spécifique à la Lire).
On la retrouvera (p. 233) à la Muse
maçonne de 1806.
Les deux derniers couplets seront récupérés
à la p. 258
du Rameau
d'or d'Eleusis de Marconis
de Nègre en 1861.
Plutus,
mentionné au 2e couplet, est le dieu de la richesse.
On notera au 3e couplet  la
traditionnelle référence à l'âge d’Or.
  
    |  | LA VRAIE GLOIRE.           Des favoris de la Gloire, Je méprise la grandeur,
 S'ils sont vantés dans l'Histoire,
 Ils sont bannis de mon coeur.
 Muse aux accens de ma Lyre,
 Viens accorder tes Chansons,
 Un tendre zèle m'inspire,
 Je chante les Francs-Maçons.
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    |   | Chez
      eux l'Amitié sincère Unit toutes les vertus ;
 Contens du seul nécessaire
 Ils n'encensent point Plutus.
 Si l'orgueilleuse opulence
 N'écoute point leurs desirs,
 La Vertu les recompense
 Par ses tranquilles plaisirs.
       De l'inconstante Fortune Ne dépend point leur bonheur ;
 Son éclat les importune,
 Ils méprisent sa rigueur.
 Dans leur auguste mystere
 On voit régner l'âge d'or,
 Et le cœur de chaque Frère
 Devient pour tous un tresor.
       La bassesse, ni l'envie , N'excitent point leurs remords ;
 La cruelle jalousie
 Fait contr'eux de vains efforts.
 Chez eux le Dieu de Cythere,
 Ne cause point de débats,
 Et le Démon de la Guerre
 Met pour eux les armes bas.
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    |  | Qui
      sçait mieux que notre Maître, L'art de faire des heureux ?
 Si-tôt qu'on le voit paroître,
 Chacun sent combler ses vœux :
 Chéri de l'aimable Loge,
 Dont il fait tout le bonheur :
 Mais je laisse son éloge,
 Ma voix sert trop mal mon cœur.
       Réponse
       du Vénérable.  Parodie du précédent
      Couplet. Par le Fr. Du Bois. Dans ma dignité de  Maître, Je dois m'estimer  heureux ;
 Chacun de vous fait  paroître
 Un zèle au gré de mes voeux.
 Je trouve, au sein de la  Loge,
 Le centre de mon bonheur ;
 C'est trop peu d'un vain  éloge.
 Je vous consacre mon  cœur.
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