Pour le Vénérable Maître

  Cliquez ici (midi) ou ici (mp3) pour entendre le fichier de l'air Lison dormait dans un bocage, dans la version du manuscrit Berssous

  Cliquez ici (midi) ou ici (mp3) pour entendre le fichier de l'air Lison dormait dans un bocage, dans la version Casadesus

Cette chanson (qui fait partie de celles qui sont absentes des éditions antérieures) figure à la p. 301 de l'édition 1787 de La Lire Maçonne, la chanson précédente étant ramenée, pour lui faire place, sur cinq pages au lieu de six.

Les témoignages d'affection et/ou de respect pour le Vénérable ne manquent pas dans le chansonnier du XVIIIe ; cet exemple-ci témoigne cependant peut-être d'un niveau de vénération exagérément hyperbolique ...

L'air dit ici de Lison est vraisemblablement celui connu comme Lison dormait dans un bocage. On remarque d'ailleurs la symétrie entre les deuxièmes vers respectifs, des fleurs par-ci, des fleurs par-là et un bras par ci, un bras par là.

POUR LE VE'NE'RABLE MAITRE.

 

Air : De Lison.

 

 

JEttons au[x] pieds du Vénérable
Des Fleurs par-ci, des Fleurs par-là :
Mais un Parfum plus agréable,
De notre Cœur s'exhal[t]era ; 
C'est le Tribut de la Tendresse ; 
Sans doute il la reconnaîtra ; 
Oui c'est cela, oui c'est cela : 
Il l'accepte avec allégresse ; 
Il falloit ça, pas moins que ça, 
Et contens, enfin, nous voila !

 

 

 

Chacun de nous en foi de Frère, 
Lui dit par-ci, lui dit par-là, 
Qu'il le chérit autant qu'un Père, 
Puisqu'il agit comme cela ! 
Ha ! puisse-t'il, à notre Pôle,
Et placé sur ce Trône là, 
Régnant com'ça, régnant com'ça, 
Longtems nous servir de Boussole ! 
Régnant com'ça, régnant com'ça, 
Tout vrai Maçon l'applaudira.

 

 

On retrouvera cette chanson en 1806 dans la Muse maçonne (p. 179

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La lire maçonne
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