Couplets pour la fête d'Hippolyte 

Nous ne disposons pas encore de fichier midi pour cette partition, et serions particulièrement reconnaissant à qui pourrait en établir un.

Tirée (pp. 204-5) de la Lyre maçonnique pour 1812, une des innombrables chansons en l'honneur du Frère Hippolyte Merché-Marchand. 

Le même Rougemont fera encore deux chansons sur le même sujet dans le recueil de 1813.

 

Tnois ans je suis à pareil jour
Venu chanter notre Hippolyte ;
Trois ans j'ai su peindre à mon tour
Et notre amour et son mérite ;
Aujourd'hui pour me donner l'air
De varier un peu ma prose,
Je suis réduit à changer d'air. . .
Pour vous chanter la même chose.

Quand Marchand s'offrit à mes yeux
Je vis un ami véritable,
Aussi solide que joyeux,
Maçon franc et convive aimable ;
De l'honneur écoutant la voix,
De la gaité servant la cause,
Depuis trois ans que je le vois
Je vois toujours la mème chose.

Dans sa femme, dans ses enfans
Je vis une amitié sincère,
Dont les soins tendres et touchans
Ravissaient l'époux et le père :
Le temps n'a point changé leur cœur,
Et Marchand encore en dispose ;
Pour son plaisir, pour son bonheur
lls sont toujours la même chose.

Toutes les fois qu'en ce séjour
Nous fêtons notreVénérable,
Le souper dure jusqu'au jour ;
Le soleil nous surprend à table :
A la manière dont ce soir
Je vois qu'ici l'on nous arrose,
Il est facile de prévoir
Que ce sera la même chose.

L'Air de Marcelin, dont l'incipit est Joli minois, taille légère, provient de l'opéra de Dalayrac, Camille ou le souterrain (1791). On en trouve la partition à la p. 7 (10/162) de ce document-ci.

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