The Thousandth Man

Cliquez ici pour entendre le premier couplet de l'enregistrement mentionné plus bas

 

Le poème the Thousandth Man (un homme sur mille) fut publié en 1910 par le Frère Rudyard Kipling (1865-1936).

Ce poème est considéré comme d'inspiration maçonnique et on en trouve des représentations (comme à la pierre ci-contre) dans des boutiques maçonniques telles que Mason's Craft.

Il en existe l'une ou l'autre version chantée sur Youtube.

Nous avons emprunté la traduction ci-dessous (due à M.R.) à une des pages intitulées Quelques aspects peu connus de la vie et de l'œuvre de Rudyard Kipling du site l'Edifice.

The Thousandth Man

One man in a thousand, Solomon says,
Will stick more close than a brother.
And it's worth while seeking him half your days
If you find him before the other.
Nine hundred and ninety-nine depend
On what the world sees in you,
But the Thousandth man will stand your friend
With the whole round world agin' you.

'Tis neither promise nor prayer nor show
Will settle the finding for 'ee.
Nine hundred and ninety-nine of 'em go
By your looks, or your acts, or your glory.
But if he finds you and you find him.
The rest of the world don't matter;
For the Thousandth Man will sink or swim
With you in any water.

You can use his purse with no more talk
Than he uses yours for his spendings,
And laugh and meet in your daily walk
As though there had been no lendings.
Nine hundred and ninety-nine of 'em call
For silver and gold in their dealings;
But the Thousandth Man he's worth 'em all,
Because you can show him your feelings.

His wrong's your wrong, and his right's your right,
In season or out of season.
Stand up and back it in all men's sight —
With that for your only reason!
Nine hundred and ninety-nine can't bide
The shame or mocking or laughter,
But the Thousandth Man will stand by your side
To the gallows-foot — and after!

Le Millième Homme

(Seulement) un homme entre mille - affirme le Roi Salomon,
Te soutiendra plus sûrement qu'un Frère.
C'est peu de peine encore, si tu le cherches la moitié de tes jours,
Et que tu le trouves avant l'autre moitié.
999 te jugeront 
En fonction de ce que le monde pense de toi,
Alors que cet homme entre mille restera ton ami
Même si le monde tout entier se dresse contre toi.

Ce ne sont ni promesses, ni prières, ni faux semblants
Qui le décideront à s'attacher à toi.
Les 999 (autres) ne jugeront que
Ton apparence, ton comportement, ou ta gloire.
Alors, s'il te rencontre et que tu sais le reconnaître,
Le reste du monde n'aura plus d'importance ;
Car cet homme entre mille te suivra
Dans les échecs ou les triomphes, en toutes circonstances.

Tu peux te servir de sa bourse, sans plus de mots
Qu'il n'en aura pour user de la tienne,
Et le lendemain, vous retrouver en riant, et marcher ensemble
Comme s'il n'y avait jamais eu d'emprunt. 
999 n'établiront avec toi,
Que des relations basées sur l'argent et sur l'or,
Alors que cet homme entre mille vaudra plus qu'eux tous réunis
Puisque, à lui, tu pourras dévoiler jusqu'au fond de ton âme.

Ses fautes te nuisent, ses réussites te profitent
Dans les bons comme dans les mauvais jours.
Alors lève-toi, et défends-le contre tous
Avec rien que cela, comme unique raison !
999 ne pourront supporter pour toi
Humiliations, moqueries et railleries,
Alors que cet homme entre mille restera à tes côtés
Jusqu'au pied de la potence, et (même) au-delà !

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