Singet den Schwestern den zarten den milden

Cliquez ici pour entendre l'air, séquencé par Christophe D.

Une page de l'Université d'Erfurt présente les feuillets reproduits ci-dessous, qui constituent deux pages consécutives du 3e des 3 recueils avec partitions de la Loge Ernst zum Compass à l'Orient de Gotha.

Il y est mentionné que le lied qu'elles contiennent, Singet den Schwestern den zarten den milden, est de Felsberg.

Nous n'avons trouvé aucune autre édition de cette partition ni même de ce texte (et avouons avoir été, vu la difficulté de déchiffrer l'écriture, dans l'incapacité de transcrire celui-ci).


Ceux qui croient à la signification de la symbolique des nombres dans la musique maçonnique s'extasieront peut-être sur le fait que cette partition est en trois temps et porte trois bémols à la clef...

Notre attention a été attirée par une mention, en bas de la deuxième page, qui concerne un autre lied, Was wäre das blinkende Gold aller Reben, lied qui est également de Felsberg. Ce lied, dont une partition (que nous n'avons pu consulter, mais dont le début est reproduit comme ci-dessous par le RISM) figure au 1er des 3 recueils mentionnés, se trouve aussi (texte seulement) dans le chansonnier 1806 de la Loge, où il porte le n° 107.

On remarque que, à l'exception de la première note, ces deux partitions coïncident, ce qui est évidemment la raison de cette mention.

Ce n° 107 est précisément celui mentionné à droite du titre comme Nummer d. a. Goth. Ges. c'est-à-dire, si nous lisons bien, de l'ancien (a. pour alt) chansonnier de Gotha.

Le n° 108 mentionné à gauche comme Nummer d. n. Goth. Ges. serait sans doute celui figurant au nouveau (n. pour neu) chansonnier de Gotha (celui de 1860, que nous n'avons pas eu l'occasion de consulter).

Notons aussi que ce lied (dont le texte est de Neuendorff ou de Dippold selon les sources) a été également mis en musique par Lortzing.

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