Frères et Compagnons ...

Cette chanson - dont l'incipit est le même que celui d'autres, plus connues, particulièrement celle-ci - se trouve dans certaines versions des Chansonniers de Jérusalem ainsi que dans des chansonniers apparentés, par exemple :

Aucune mention n'est donnée, par ces différentes éditions, de l'air à utiliser ; et la métrique particulière (refrain 6/6/10 ; couplets 5/5/4/6 pour le premier ou 5/5/10 pour les autres) ne correspond à aucune des quelques chansons ayant le même incipit.

L'évocation de Minerve au 2e couplet traduit évidemment l'intention de placer les activités sous le signe de la Raison.

CHANSON

 

FReres & Compagnons,
A l’envi célébrons
L’heureux instant qui nous fit Francs-Maçons ;

Lorsque le vulgaire
Rit de nos Mystères,
Ne disons mot, 
L'ignorance est son lot.

Frères & Compagnons,
A l’envi célébrons
L’heureux instant qui nous fit Francs-Maçons.

 *

A des (de ou ces dans certaines éditions) doux plaisirs,
Livrons nos loisirs,
Et que Minerve regle nos désirs ;

Frères, &c.

 *

Accordons nos voix,
Chantons à la fois
Des Francs-Maçons, & les mœurs & les loix.

Frères, &c.

Quatre vers de cette chanson sont (presque identiquement) reproduits en 1746 à la p. 40 du texte de Steinheil Le franc-maçon dans la république ou réflexions apologiques sur les persécutions des francs-maçons :

Et si le Vulgaire
Ride (sic) nos mysteres,
Ne disons mot, 
L’ignorance est son lot.

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