Frères, appelons à nos Fêtes

Cliquez ici (midi) ou ici (MP3) pour entendre l'air de la p. 56 de la Lire (qui est celui de la p. 50)

Nous avons trouvé cette chanson aux pp. 111-2 d'une des éditions (celle dite E) des Recueils de Jérusalem

Elle figure également :

Il est à noter que :

Comme il n'y a pas de mention d'air, il nous semble dès lors légitime de supposer que cette chanson peut se chanter sur le même air que celle des pp. 56-7 de la Lire maçonne.

Mais, à l'édition web de l'édition 1783 du recueil de Lausanne, on trouve (p. 210) cette annotation manuscrite : 

Air : Sois sensible, ô mon Euphrosine ou Je suis Vaudois et militaire.

Nous n'avons malheureusement rien trouvé ni sur l'un ni sur l'autre.


                    

 CHANSON.

 

FReres, appellons à nos Fêtes
Le Dieu du vïn & des plaisirs ;
Que l'olivier ceigne nos têtes,
Pallas reglera nos désirs.
Sans crainte versons à la ronde ;
Le vin qu'on boit en Franc-Maçon,
Devient une source féconde
D'esprit, de jeux & de raison.

 

 

 

Ici, cette vive lumière
Qui guidoit les sages mortels,
Rendue à sa clarté première,
Aux vertus dresse des Autels.
Profane orgueilleux qui nous fronde ,
Nous rions de tes vains soupçons ;
Que nous fait le reste du monde ,
Le Maçon suffit aux Maçons.

 

 

 

Passons la nuit à cette table,
Que pouvons-nous faire de mieux ;
Rendons notre bonheur durable ,
Nous serons semblables aux Dieux.
Fixer le plaisir qui s'envole,
C'eft la gloire des Francs-Maçons ;
A l'abri des fureurs d'Eole,
Mêlons le nectar aux chansons.

 

 

 

Maître ainsi de ses destinées,
Le Maçon, grand comme les Dieux,
Tient les passions enchaînées ;
De la terre il voit dans les Cieux.
En vain sur lui la foudre gronde,
Son cœur n'en est point agité,
Il verroit écrouler le monde
Sans en paroître épouvanté.

 

 

 

 

 

 

 

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