goutons

Goûtons dans ces retraites

Nous avons trouvé cette chanson à la p. 153-4 de l'édition dite C des Recueils de Jérusalem.

Elle figure également :

dans d'autres éditions des chansonniers dits de Jérusalem (A p. 131, D p. 128)
à la p. 122 de la Lyre maçonne pour le Marquis de Gages
à la page 104 du recueil de Sophonople
dans diverses éditions du Recueil précieux de la Maçonnerie Adonhiramite, par exemple à la page 136 d'une édition non datée (mais considérée comme de 1781).

Nous n'avons rien trouvé concernant une contredanse du printemps.

Comme une chanson voisine, celle-ci évoque la bonne et vertueuse entente des deux sexes là où c'est l'amitié, plutôt que l'amour, qui préside.

CHANSON.

Sur l'air : Du printemps, contredanse.

GOutons dans ces retraites
Le fruit d’un doux loisir ;
Sur nos douceurs parfaites
Rien ne peut nous trahir.
Viens, dieu du plaisir,
Nos soeurs ne sont point indiscretes,
Viens, Dieu du plaisir,
Combler leur innocent desir.

CHŒUR.

Goûtons, &c.

Les heureux bergers,
Sur les haut-bois & les musettes,
Les heureux bergers
Chantent des plaisirs passagers.

CHŒUR.

Goûtons, &c.

Notre ordre charmant
Sait rendre les bouches muettes ;
Notre ordre charmant
Fait éclore le sentiment.

CHŒUR.

Goûtons, &c.

Deux sexes unis
Ont les vertus pour interpretes ;
Deux sexes unis
Vivent ensemble en vrais amis.

CHŒUR.

Goûtons dans ces retraites
Le fruit d’un doux loisir ;
Sur nos douceurs parfaites
Rien ne peut nous trahir.

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