Santé du Vénérable

Ce cantique se trouve (pp. 172-4) dans le Tome V des Annales maçonniques, tome accessible sur Google-Books.

Caillot (qui est l'éditeur des Annales) est ici le 1er Surveillant de la Loge Ecossaise de Jérusalem dont il sera le Vénérable en 1810.

On retrouve cette chanson aux pp. 47-9 du Nouveau Code récréatif des Francs-Maçons

SANTé du Vénérable

 

Chantée dans la Loge Ecossaise de Jérusalem par le Frère Caillot, 1er Surveillant, le 11e jour du 5e mois de l'an de la Vraie Lumière 5808.

 

(Nota. Pour que ces couplets produisent l'effet imitatif dont ils sont susceptibles, le premier surveillant, avant de chanter chaque couplet, doit faire poser les armes sur le coeur. Tous les Frères doivent répéter en chœur chaque refrain, et ensuite le premier surveillant commande le feu en trois temps comme dans les santés ordinaires.)

 

AIR : Toujours seule, disait Nina, etc.

 

Ainsi que sur un ciel obscur,
Phœbus verse un azur
Pur,
Celui qui nous dirige tous,
Jette un jour parmi nous,
Doux :

Pour sa fraternelle bonté,
Que vivement il soit fêté ;
Que notre appui
Soit toujours lui;
C'est à jamais notre vœu.
Feu !

Pour sa fraternelle bonté, etc.

 

A l'orphelin dans l'abandon,
Refuse-t-il un don ?

(En choeur.)  Non.

Quand la veuve a couru vers lui, 
Son malheur a-t-il fui ?

(En choeur.)  Oui.

Que chaudement il soit fêté
Pour cette noble humanité,
Qui bien souvent
A l'indigent
Épargne un pénible aveu....
Feu !

Que chaudement il soit fêté, etc.

Ferme dans l'honneur et la foi,
Il est toujours de soi
Roi ;
Comme Jean chez le peuple Hébreu,
Il remplace en ce lieu
Dieu.
Pour chaque bonne qualité,
Ah ! s'il devait être fêté,
Tout bien compté
L'éternité
Durerait encor trop peu.
Feu !

Pour chaque bonne qualité, etc.

L'air toujours seule, disait Nina est donné sous le n° 563 par la Clé du Caveau, avec le titre alternatif s'il a, comme le bon Henri. L'air serait de Blavet, et le texte est de Laujon.

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