l'Amitié

Cliquez ici pour entendre le fichier midi de cet air, séquencé par Alain la Cagouille

 

Il ne nous a pas encore été possible de dater exactement cette chansonnette.

Le compositeur, Meurger (dont la signature figure au bas du document; il ne semble pas avoir été maçon puisque, contrairement au parolier, il n'est pas désigné comme Frère), est probablement l'éditeur de la Lyre Française, périodique de partitions pour guitare qui paraissait à Douai (ville voisine de Lille) puis à Paris, apparemment (nous n'avons pu trouver d'autres précisions) vers les années 1810-1820. Il est également cité - avec Fabry Garat - comme ayant participé à l'Almanach Lyrique des Dames de 1817. Dans son ouvrage L'Age d'or de la vie musicale à Douai, 1800-1850 (Ed. Mardaga, 1994), Guy Gosselin signale qu'il fut, de 1817 à 1823, le successeur de Fétis à l'orgue de la collégiale Saint-Pierre de Douai, et qu'il composa des motets, ainsi que des pièces pour orgue au style imagé.

Une recherche dans les archives des Loges lilloises pourrait peut-être fournir plus d'indications, puisque l'occasion de sa composition semble avoir été (d'après le 3e couplet : dédions l'heureux temple qu'ont relevé de vertueux maçons) la reconstitution de la Loge des Amis Réunis




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