Jean-Armand PETIT

En cliquant ici, vous entendrez (fichier séquencé par David C.) le chant Lumière mentionné plus bas

 

De Jean-Armand Petit, nous ne savons pratiquement rien, sinon qu'il naquit en 1886 à Bordeaux, qu'il décéda en 1973, qu'il composa en 1950 une Valse des amants et qu'il fut, en 1938, le compositeur - avec Raymond Legrand, le père de Michel - de la musique du film Grisou, de Maurice de Canonge d'après la pièce de Pierre Brasseur, dont la distribution comporte notamment les noms de ce dernier, de Madeleine Robinson et d'Odette Joyeux et, en 1946, celui de la musique de scène de la pièce de Pierre Brasseur, Un ange passe. On connaît de lui diverses partitions publiées entre 1947 et 1974.

Mais nous avons des présomptions sérieuses de son appartenance à l'Ordre : nous avons en effet découvert qu'il a déposé, dans une bibliothèque maçonnique, plusieurs exemplaires du recueil de partitions (édité par lui-même, mais non daté) intitulé Initiation, contenant 8 pièces pour piano et pour chant (4 sont vocales, avec accompagnement de piano, et 4 pour piano seul), poèmes de D. Colas, musique de Jean-Armand Petit. Les textes - même s'ils n'utilisent aucun vocabulaire spécifiquement maçonnique - sont d'une inspiration qui semble bien être maçonnique et les destiner à l'exécution en cérémonie. On citera par exemple (dans Espoir) Modérez toute ardeur stérile / Pour prendre part à nos travaux / Si vous voulez faire oeuvre utile / Dans le temple des temps nouveaux, ou (dans Pensées dernières) Et quand viendra l'heure dernière / Où sonnera votre minuit / Puissiez-vous vous dire, mes frères ... (moyennant le remplacement de quelques croches par des doubles croches, la partition donne également une 2de version pour ce vers : Puissiez-vous vous dire, mes soeurs, mes frères).

Nous lui avons donc consacré une page de ce site, en espérant qu'elle sera l'occasion, pour l'un ou l'autre chercheur, de nous en dire plus et d'éventuellement pouvoir confirmer définitivement notre hypothèse. Celle-ci semble renforcée par la mention, à cette page, du fait qu'en 1971 un Jean-Armand Petit se disait compositeur et franc-maçon.

Deux des pièces du recueil, Lumière et Pensées dernières, figurent au présent site.

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