Legay

Dans son article Art lyrique et franc-maçonnerie, paru dans le n° 565 (mars-avril 2010) de la revue L'éducation musicale, numéro qui consacre un riche dossier de 30 pages au thème Musique et franc-maçonnerie, Bernard Muracciole nous apprend que le célèbre ténor Henri Legay (né à Paris, mais d'origine belge) était aussi à la fois maçon et compositeur. Il l'évoque en effet dans les termes suivants :

Henri Legay (1920-1992). D'abord ajusteur-outilleur, il débute comme chanteur de cabaret. Après un Premier Prix obtenu en 1947 au Conservatoire, il commence sa carrière dans l'opérette. Il entre à l'Opéra en 1952. Il est certainement un des ténors lyriques les plus doués de sa génération, respectant scrupuleusement toutes les indications des compositeurs. Également excellent instrumentiste (il chantait, entre autres, le deuxième air d'Almaviva dans Le Barbier de Séville en s'accompagnant à la guitare) et compositeur prolixe (une comédie musicale et 350 chansons), il laisse une importante discographie. Le frère Legay fut le gendre d'Achille Zavatta, lui-même franc-maçon.

Sur le web, on peut glaner d'autres détails complétant ce portrait :

Son enregistrement, avec Victoria de los Angeles et sous la direction de Pierre Monteux, de Manon est considéré par certains comme l'enregistrement définitif de cet opéra de Massenet.

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