Friedrich-Heinrich Himmel 

 En cliquant ici, vous entendrez (en version comprimée) le début de son Maurerlied, dans l'interprétation de Schuyler Hamilton, ténor, avec Jean Ver Hasselt au pianoforte.

Friedrich-Heinrich HIMMEL (1765-1814) fut claveciniste, pianiste et compositeur, et séjourna principalement à Berlin où il fut Maître de Chapelle de la Cour. Il écrivit 6 opéras (dont Fanchon das Leyermadchen qui connut un triomphe en 1804), beaucoup de musique vocale (dont des lieder sur des textes de Goethe), et, pour son instrument, des sonates et un concerto.

Il est signalé en 1798 comme membre de la Loge berlinoise St-Johannis.

Selon Gérard Gefen, il connut un certain succès avec des opéras dans le style italien. Les désordres de sa conduite, son penchant excessif pour le champagne, et, surtout, la rivalité agressive qu'il manifesta à l'égard de Reichardt ne laissent pas le sentiment d'un frère très recommandable.

Dans la Lyre Maçonne, Philippe Autexier signale qu'il composa en 1807, pour le premier anniversaire de la Loge Ernst zum Compass à l'Orient de Gotha, plusieurs cantiques.

On lui doit aussi un Maurerlied en 1798. 

On trouve un Schlusslied de lui comme dernière chanson du recueil Freimaurer Lieder mit Melodien, herausgegeben von Böheim (Berlin, 1795), et son lied Dem Landesherrn figure à un recueil de 1888.

Il est aussi l'auteur de 11 des lieder du recueil de Hurka.

Dans le chansonnier (1851) de la Loge Amalia, on trouve ses lieder Groß ist der Herr! es tosen Meereswogen (n° 3, p. 4) et An trauter Tafelrunde winkt uns der Becherklang (n° 105, p. 174).

On trouve de lui sur ce site les lieder dont les incipits sont les suivants :

Retour à la table chronologique :

Retour à la table alphabétique :