Gürlich

En cliquant ici, vous entendrez le 1er couplet de son lied An die Freundschaft, interprété par les Rhein-Main-Vokalisten dirigés par Jürgen Blume

Joseph Augustin (August) Gürrlich (ou Gürlich) (1761-1817) fut organiste, contrebassiste, maître de chapelle et compositeur.

Fétis en dit dans son T. 4 :

GURRLICH Joseph-Augustin, directeur de musique du théâtre royal de Berlin, naquit en 1761 à Münsterberg dans la Siiésie. Il fit ses études chez les jésuites de Breslau et y apprit la musique. En 1781, il fut nommé organiste de l'église catholique de Berlin, et professeur de musique de l'école de cette même église ; en 1790, le roi de Prusse l'admit dans sa chapelle comme contrebassiste. Il commença alors à écrire, pour le théâtre royal, des ballets, des scènes et des airs qu'on intercalait dans divers opéras. A l'époque de la réunion des deux théâtres royaux, il fut choisi, en 1811, pour remplir les fonctions de second chef d'orchestre, diriger les répétitions et tenir le piano. Le succès des ouvrages qu'il écrivit pour le théâtre, depuis ce temps, lui procura l'avantage d'être nommé maître de chapelle du roi, au mois de mars 1816 ; mais il ne garda pas longtemps celle honorable position, car il mourut le 27 juin 1817. Également distingué comme professeur, comme accompagnateur, comme chef d'orchestre et comme compositeur, Gürrlich a joui de l'estime des artistes qui l'ont connu et qui ont entendu ses ouvrages. Il est vraisemblable qu'il se serait fait une réputation plus étendue s'il n'avait lutté, pendant une partie de sa vie, contre les embarras d'une position peu fortunée. Les principaux ouvrages de cet artiste sont : [suit une liste de 21 items]. On n'a gravé de tous ces ouvrages que quelques ouvertures et airs de ballets pour le piano ; le reste est en manuscrit. Les productions instrumentales de Gürrlich consistent en pièces détachées et variations pour le piano, qui ont été publiées à Berlin, depuis 1791 jusqu'en 1805, et en chansons allemandes avec accompagnement de piano.

Le Freimaurer-Lexicon de Gädicke le signale en 1818 (p. 232) comme membre de la Grande Loge Royal York de Berlin :

Gürlich, August, gestorben als Königlich Preußischer Kapellmeister und Mitglied der großen Loge Royal York in Berlin den 27. Aug. 1817. Mehrere Compositionen haben ihn bekannt gemacht, und den Brüdern war er mit dieser seiner Kunst sehr schätzbar.

Le volume 1 de l'édition 1798 de l'Auswahl von Maurer Gesängen de Böheim contient 8 lieder (n°s 12, 36, 40, 41, 42, 43, 48, 50) dont il est mentionné comme le compositeur. Basso mentionne également d'autres lieder, dont 3 dans le volume 2. Il est aussi l'auteur de 3 des lieder du recueil de Hurka.

Voyez ici son lied Wir folgen dem schönsten der Triebe

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