Vicomte de GAND

 

Le Bihan (dans son ouvrage Francs-maçons parisiens du Grand Orient de France) mentionne

GAND (François-Charles-Gabriel, Vicomte de) (1753-1818). Capitaine d'Orléans Dragons. Colonel en second de Chartres Infanterie (1777), puis Mestre de camp commandant le Régiment de Champagne Infanterie (1784). La Candeur, 1775-76 [ndlr : agrégé le 5 décembre 1775]. St-Jean d'Ecosse du Contrat Social, 1785-89. Souv. Chap. de la R.M.L.E., 1787-88.

Nous n'avons pas trouvé d'autre détail sur sa carrière profane, sinon que, selon ce document, il était grand d’Espagne, chevalier de Saint-Louis, et gentilhomme d’honneur du comte d’Artois en 1780 et avait épousé Marie-Josèphe-Félicité de La Rochefoucauld-Bayers (1766–1828).

Mais Pierre Chevallier le mentionne à plus d'une reprise dans son Histoire de Saint Jean d'Ecosse du Contrat Social, Mère loge Ecossaise de France (éditions Ivoire Clair, 2002, avec des commentaires d'Alain Le Bihan). On sait notamment qu'en janvier 1788 il devint le Vénérable (qu'il resta jusqu'à la disparition de la Loge à la Révolution).

On peut lire ici qu'en 1786 il fut élu Grand Maître du Rite écossais philosophique.

Chevallier nous apprend aussi qu'il était musicien, et même compositeur - même si ce n'est certainement qu'en amateur.

Effectivement, le 7 mars 1787, la loge entendit une hymne à l'Amitié, de la composition de notre Cher Frère de Gand, tant pour la musique que pour les paroles, à l'exécution de laquelle il a lui-même coopéré.

On voit ici que, dans le cadre maçonnique, il pratiquait aussi le théâtre en amateur, et même hors de ce cadre (dans le tome 2 de Les sociétés badines, bachiques, littéraires et chantantes, leur histoire et leurs travaux, Dinaux le donne comme membre de ce qu'il appelle la Société dramatique de Mme de Montesson).

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