DUPUY

Cliquez ici pour entendre le Choeur très vif de pasteurs effrayés extrait de son Noël Au milieu de la nuit à grand choeur et sinfonie, interprété par le Groupe Vocal de Toulouse accompagné par l'Ensemble Instrumental Baroque dirigé par Alix Bourbon (CD Arion ARN 68300) :

Quels tourbillons de feux paraissent dans les airs !
Ciel ! O Ciel ! Voulez-vous embraser l'univers ?

 

Fils de marchand, Bernard Aymable DUPUY (1707-1789), chanteur et compositeur, entre à 8 ans comme enfant de choeur dans la Maîtrise de la Cathédrale de Toulouse. Il se distingue ensuite comme chanteur.

En 1740, il est nommé maître de musique à Cahors, et en 1745 maître de chapelle à Saint-Sernin, fonction qu'il occupe jusqu'à sa mort. Sa renommée semble avoir atteint Paris, puisqu'un Confitebor de sa composition fut exécuté le 2 mai 1751 au Concert Spirituel.

Beaucoup de ses oeuvres sont perdues.

On trouve ici, ici et ici des manuscrits de trois de ses compositions.

A l'occasion de son tricentenaire, son nom a été donné à une rue de Toulouse.

Dans son ouvrage (ci-contre) La Franc-maçonnerie toulousaine 1741-1799, M. Taillefer le cite (p. 32), avec Levens, dans la liste des membres fondateurs de la loge toulousaine St. Joseph des Arts. Mais on peut lire ici qu'avant cela (en 1744) il aurait été initié à Saint-Jean Française, loge créée par le comte de Caraman.

A noter qu'il a existé également à Toulouse (il est mentionné par Fétis dans sa Biographie universelle des musiciens) un Albert-Charles Dupuy (c. 1739-1789), qui était lui maître de chapelle de Saint-Saturnin. 

Signalons que la Biographie toulousaine écrit dans un article en 1823 :

DUPUY (N.), maître de musique du chapitre abbatial de Saint-Saturnin, a composé plusieurs pièces qui annoncent un grand talent. Admirateur de la musique italienne, il fut le premier qui fit entendre dans les églises de Toulouse, les chants harmonieux empruntés aux maîtres célèbres qui, de son temps, florissaient au delà des monts. On a de lui une messe, quelques oratorios, et des motets que l'on exécute encore quelquefois : il mourut en 1789. Le célèbre Dalayrac et Gossec eurent beaucoup d'estime pour M. Dupuy, et lorsque le premier reçut, au théâtre de Toulouse, la couronne de lauriers qui lui fut offerte par les musiciens et les jeunes gens de cette ville, il manifesta le regret de ne pas voir M. Dupuy assister au triomphe que l'admiration et l'enthousiasme décernaient au chantre de Nina

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