Bartolomeo Campagnoli

En cliquant ici, vous entendrez le début du 2e mouvement (Andante, Romance) de son concerto op. 3, n° 3 pour flûte et orchestre, interprétée par Mario Ancillotti accompagné par I Virtuosi Italiani (CD Dynamic CDS 273)

 

Bartolomeo Campagnoli  (1751 - 1827) apprit le violon et la composition à Modène, ou son père, un négociant, l'envoya en 1763. A partir de 1768, il voyagea à Venise, à Padoue, à Rome, à Faenza et à Florence, où il suivit pendant cinq ans les cours de Nardini et se lia d'amitié avec Cherubini (qu'il allait revoir à Paris en 1801). 

A fin 1775, il fut engagé comme maître des concerts à la cour du prince-évêque de Freisinge, en Bavière. Il voyagea ensuite en Pologne et en Suède ; entre ces deux voyages, il devint directeur de la musique du duc de Courlande et ne quitta plus Dresde que pour faire des tournées de concerts en Allemagne, en Italie (1784 et 1788) et à Prague.

A la mort du duc Charles de Courlande, il devint maître de concerts à Leipzig puis termina sa carrière comme directeur de musique à Neustrelitz.

On lui doit de la musique de chambre, principalement pour son instrument, et trois concertos pour flûte, ainsi qu'un traité pédagogique.

Ses deux filles furent cantatrices au Théâtre de Hanovre.

Dans son ouvrage sur Naumann, Magvas donne (p. 50) des détails sur la cérémonie de réception de Compagnoli, le 6 mars 1782, à la Loge Aux Vrais Amis de Dresde (à laquelle appartenait déjà Naumann, qui y était à ce moment Maître des Cérémonies) :

En attendant le Récipiendaire le Très Vénérable Maître en Chaire ordonna au Secrétaire de faire la lecture des Loix et Constitutions de la loge des Vrais Amis, 
Sur quoi le Frère Maître des Cérémonies, arriva à la porte de la loge, accompagné de Bartholomeo Campagnoli, âgé de 30 ans, de Religion Catholique Romain, né à Gento en Italie, Musicien de la Chambre de S. A. R. Msgr le Duc, Notre Sérénissime Protecteur qui fait séjour présentement a Dresde, qui fut reçu, selon nos coutumes usitées, au grade d'aprentif, ayant arrangé le nécessaire, le T. l'adressa selon l'usage au Frère Naumann. 

Retour à la table chronologique:

Retour à la table alphabétique: