Seidel

En cliquant ici, vous entendrez le début de Richter frei erschafner Geister, dans l'enregistrement du Vocal Concert Dresden accompagné par le Dresdner Instrumental-Concert dirigé par Peter Kopp (CD Berlin-classics 0301152BC)

Friedrich Ludwig Seidel (1765-1831) fut organiste, pianiste, chef d'orchestre et compositeur.

Schuler, dans son ouvrage Musik und Freimaurerei (Florian Noetzel Verlag, 2016), mentionne, sans indiquer de Loge, son appartenance, et donne une longue liste d'oeuvres maçonniques.

C'est dans l'ouvrage de Karlheinz Gerlach, Die Freimaurer im Alten Preußen 1738–1806, Die Logen in Berlin, que nous avons trouvé plus de précisions sur cette appartenance : il fut en effet (cfr n° 962, p. 555) initié, à l'âge de 30 ans, le 13.8.1795 à la Loge de la Royale York de l’Amitié, où il devint Compagnon le 4.4.1796 et Maître le 11.5.1797 ; il fut ensuite (de 1799 à 1815) membre de Pythagoras zum flammenden Stern qui était un essaimage de la précédente.

On trouve, dans certains recueils mentionnés à ce site, d'autres compositions que celles mentionnées par Schuler :

- dans le deuxième volume (1799) de l'Auswahl von Maurer Gesängen de Böheim en 1798 :

- dans le troisième volume de l'Auswahl von Maurer Gesängen de Böheim, paru en 1814 sous le titre Dritte Melodien-Sammlung zum Vollständigen Gesangbuche für Freymaurer :

Fétis en dit ceci dans son T. 8 :

SEIDEL (Frédéric-Louis), né à Treuenbriezen (Prusse), le 1er juin 1765, était fils du maître d'école de ce lieu. Il y reçut les premières leçons de clavecin et d'orgue d'un organiste nommé Claus; puis il se rendit à Berlin, où demeurait son frère aîné, et continua ses études musicales sous la direction de Reichardt, qu'il accompagna dans plusieurs voyages. En 1792, il obtint la place d'organiste à l'église Sainte-Marie, de Berlin. Plus tard, le maître de chapelle Bernard-Anselme Weber le prit comme adjoint, pour la direction de l'orchestre du théâtre royal. Après la mort de ce maître, Seidel renonça à sa place d'organiste pour celle de premier chef d'orchestre de ce théâtre, qui lui fut offerte par Iffland. Il est mort à Charlottenbourg, le 5 mai 1831, à l'âge de soixante-six ans. Les compositions principales de Seidel sont : 

I. Oratorios, motets, etc. 

1° Hymne à Dieu (en allemand), oratorio exécuté à Berlin, le 18 avril 1797. 2° Der Unsterflighkeit (l'Immortalité), oratorio, exécuté le 23 octobre 1797. 3° Plusieurs motels allemands composés pour l'Académie de chant de Berlin. 4° Missa pro defunctis, exécutée à cette Académie, en 1819. 5° Des hymnes et des psaumes pour voix solos, chœur et orchestre. 

II. Opéras.

Jery et Bately, de Gœthe, non représenté. 7° Héro et Léandre, mélodrame. 8° Der Dorfbarbier (le Barbier de village), représenté le 14 décembre 1817, au théâtre national de Berlin. 9° Die Abenteuer der Ritter D. Quixotte de la Mancha, etc. (les Aventures du chevalier Don Quichotte de la Manche, etc.), drame burlesque en cinq actes, avec une ouverture et plusieurs morceaux de musique, représenté le 20 mai 1811, au même théâtre. 10° Lila, opéra en quatre actes de Gœthe, représenté au même théâtre, le 9 décembre 1818. 11° Nabuchodonosor, grand opéra, non représenté. 12° Honorina, opéra comique, composé en 1817, mais non représenté. 13° Un grand nombre de morceaux intercalés dans des tragédies, des drames et des comédies.

Outre ces compositions, Seidel a publié beaucoup de Lieder et de chants avec accompagnement de piano. On connaît aussi de lui : 1° Le Retour de Blucher, grande fantaisie pour le piano ; Berlin, Schlesinger. 2° Quelques œuvres de variations pour le même instrument; Berlin, Concha et Schlesinger. 3° Plusieurs recueils de chants et chansons à voix seule, avec accompagnement de piano ; Hambourg et Berlin. 

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