Lux

Friedrich Lux (1820-1895) eut une carrière variée :  organiste à ses débuts, il devint ensuite chef d'orchestre, directeur d'opéra et compositeur. On peut en trouver ici une biographie détaillée (en allemand).

Il était membre de la Loge de Mayence (fondée en 1803, lors de l'occupation française, sous le nom les Amis Réunis) Die Freunde zur Eintracht, sous les auspices de laquelle son fils August (lui aussi membre de la Loge) publia en 1903 un recueil rassemblant ses compositions maçonniques, Musik-Album für Freimaurer-Logen.

Il est aussi l'auteur d'une symphonie op. 80 avec choeurs, d'inspiration maçonnique et utilisant des chorals protestants, Durch Nacht zum Licht (par la nuit vers la lumière), dont des arrangements du 2e mouvement figurent à ce recueil à titre de musiques pour les Loges de deuil.

On trouve ici un catalogue de ses oeuvres (dont certaines sont disponibles en partition sur le web).

Voici ce qu'en dit le T. 2 du supplément de Fétis :

LUX (Frédéric), pianiste, organiste, chef d'orchestre et compositeur allemand, est devenu chef d'orchestre du théâtre de la ville, à Mayence. Précédemment, cet artiste avait obtenu de grands succès comme organiste, en se faisant entendre à Mannheim, Bruxelles, Darmstadt, Würzbourg et autres villes. M. Lux a publié une soixantaine d'oeuvres de divers genres, qui révèlent un musicien instruit et nourri de saines études. Je citerai, entre autres : une Symphonie pour orchestre ; une messe avec Chœurs ; un quatuor pour instruments à cordes, op. 58 ; Grande Marche solennelle, pour piano ; Grande Marche festivale, pour piano à 4 mains, op. 19 ; Fantaisie de concert pour orgue sur le Choral de Luther Eine feste Burg, op. 53 ; Fugue de concert, pour orgue, op. 56 ; lied pour orgue, op. 57 ; etc. On doit aussi à cet artiste une excellente transcription pour piano à 4 mains des neuf symphonies de Beethoven.

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