Cooke

Surtout arrangeur, mais aussi (même si ce n'est sans doute qu'occasionnellemnt) compositeur, Matthew Cooke (?-1883), organiste comme son père, fut initié en 1857 à la Canonbury Lodge 955, fondée en 1855 (en 1858, il lui a dédié une chanson dont le titre Nine-Five-Five rappelle le numéro). Il est resté célèbre surtout par deux travaux :

  • c'est lui qui publia en 1861 le manuscrit ancien (XVe siècle) d'un important texte des Anciens Devoirs de la maçonnerie opérative, aujourd'hui connu comme le manuscrit Cooke ;
  • il publia en 1881 à Charleston un ouvrage monumental en 3 volumes, Music for the Ritual of the Various Degrees in the Ancient and Accepted Scottish Rite of Freemasonry, According to the Working of the Mother Supreme-Council of the World (S.J.U.S.A.), Selected, Arranged And Composed by Matthew Cooke, XXX°. Ecrit à la demande de Pike, à qui il est dédié, cet ouvrage, pour lequel Cooke n'accepta aucune rémunération, présente 359 oeuvres, de compositeurs divers, chacune destinée à une phase précise d'un des rituels du REAA. On en trouve une table (partielle, mais qui confirme bien qu'il est lui-même le compositeur de certaines des pièces) aux pp. 117-121 de la dissertation de Justin Andrew Owen intitulée The Handmaiden of Gnosis: Music in Esoteric Societies.

Il est également l'auteur en 1859 du chant The new-made Mason.

L'article d'Andrew Prescott intitulé A Canonbury Tale, disponible sur le riche site Pietre-Stones, nous apprend que Cooke fut un maçon à l'esprit très indépendant et même contestataire, à un point tel qu'il fut l'objet de sanctions maçonniques.

ci-contre : un exemplaire de l'original de la publication du manuscrit Cooke a été mis en vente en 2018 par Chilton books.

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