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 | Giulio Marco 
      Bordogni
    (1789-1856) est un
    ténor italien qui fit à Paris l'essentiel de sa carrière. La BNF le donne
    comme compositeur de
     vocalises et
    de pièces légères. Son appartenance
    maçonnique nous est connue par - et seulement par - la mention 
      chantée par les Frères Bertin, Laforest, Bordogni et Rubi au-dessus
    du texte d'une  cantate composée par Vogt
    et chantée à  la 
      Loge de  l'Union de Famille :  
      
 Voici ce qu'en dit Fétis
    dans son T. 2 : 
      
      BORDOGNI (Marc), chanteur
      et professeur de chant, né à Bergame en 1788, mort à Paris le 31 juillet 1856, a fait ses études musicales sous
      la direction du maître de chapelle Simon Mayr.
      En 1813, il chanta au théâtre  Re de Milan, avec Caroline Bassi (Milanaise) dans le
       Tancredi de Rossini ; cet ouvrage était alors dans sa nouveauté.
      Il reparut ensuite dans la même ville, pendant plusieurs saisons, au théâtre
      Carcano, dans les années 1814 et 1815. Après avoir parcouru quelques autres
      villes d'Italie, Bordogni fut engagé au théâtre italien de Paris en 1819,
      comme premier ténor : depuis cette époque, il ne s'est plus éloigné de la capitale de la France.
      En 1833, il a quitté le théâtre pour se livrer à l'enseignement. La voix de cet artiste n'était
      pas d'un volume considérable ; son action dramatique était dépourvue de verve et de force ;
      mais sa vocalisation était fort bonne, et il chantait avec goût la musique de demi-caractère.
      Comme professeur de chant, il a tenu à Paris une place distinguée. Admis au Conservatoire en cette
      qualité dans l'année 1820, les fatigues du théâtre l'obligèrent à demander sa retraite en
      1823 ; mais quelques années après il rentra dans cette école, où il a continué son enseignement pendant plus
      de trente ans. Il était chevalier de la Légion d'honneur et de plusieurs autres ordres. On trouve ici
    une biographie plus complète. 
 En 1850, Bordogni a
    déposé dans l'album
    d'autographes de son cher ami Vogt la  partition
    reproduite ci-contre, avec la signature ci-dessous (à comparer avec celle
    ci-dessus, plus ancienne). 
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