Air de Tarare, ponpon

Cliquez ici pour entendre cet air, séquencé par Christophe D.

L'air de Tarare, ponpon est donné (avec le titre alternatif pour un maudit péché) par la Clé du Caveau sous le n° 663.

L'origine de cet air est, d'après Emile Magne dans le Chevalier de Lignières (p. 123), la suivante : 

Boileau avait terminé son Épître au Roi par les vers suivants :

Non, non, ne faisons plus de plaintes inutiles : 
Puisque ainsi dans deux mois tu prends quarante villes, 
Assuré des bons vers dont ton bras me répond, 
Je t'attends dans deux ans aux bords de l'Hellespont.

Lignières, pour en souligner le ridicule, y ajouta, en forme de rime vaudevillesque : Tarare ponpon.

Cette boutade fit fortune. On en composa des couplets et toute la ville chanta ces couplets où tarare ponpon narguait Hellespont.

L'air était encore populaire plus d'un siècle après : il a été utilisé par Désaugiers pour sa chanson le campagnard à Paris.

Le dictionnaire d'argot musical du site metronimo donne la définition suivante : Tarare-ponpon ! — On emploie ces deux onomatopées du son de la trompette et du tambour pour se moquer d'un vantard.

chanson(s) de ce site utilisant cet air : 1, 2

 

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