Délices des Maçons
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Ces pages sont les pp. 376 et 377 de La Lire Maçonne. Dans l'édition 1787, la disparition de la gravure du bas laissera place pour une chanson nouvelle.
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Délices des Maçons.
Chantons
de concert mes Frères,
Pour gouter
le bien suprême, Suivons l'exemple du
Maître,
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On retrouvera cette chanson en 1806 dans la Muse maçonne (p. 213).
Cette chanson est reprise aux XII anciens chants maçonniques de 1932, où l'on en trouve une partition avec accompagnement
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Mais cette chanson est en fait plus ancienne : elle figurait en effet déjà en 1751, attribuée au Frère Corbin et avec la même partition, aux pp. 46-47 des Chansons de l'Ordre de l'Adoption ou la Maçonnerie des Femmes. Mais le texte était fort différent :
- tout d'abord les 4 premiers vers de chacun des 2 premiers couplets sont sérieusement modifiés :
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version d'Adoption en 1751. Chantons
de concert mes Frères, Pour gouter
le bien suprême, |
version de la Lire. Chantons
de concert mes Frères, Pour gouter
le bien suprême, |
- mais ces coupllets sont suvis de 3 autres, qui dans la Lire seront remplacés par le très moralisant 3e couplet ci-dessus (Suivons l'exemple du Maître ...), qui reprendra quand même les 4 derniers vers du dernier (Tous à l'envi maçonnons ; Et de la Fraternité, Pour faire la félicité, Bannissons l'oisiveté).
Voici ces 3 couplets (dont nous ne connaissons aucune autre édition), qui mettent en valeur le lien entre l'Adoption et l'Arche de Noé :
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