Le triomphe de l'amitié

Cliquez ici pour entendre le fichier midi de cette partition

Ces pages sont les pp. 288 et 289 de La Lire Maçonne, qui semble être le seul chansonnier du XVIIIe à la donner (comme c'est l'oeuvre du Frère du Bois, son champ de diffusion ne semble donc pas avoir dépassé les Pays-Bas). 

La chanson sera  reprise en 1806 (p. 174) par la Muse maçonne.

Le triomphe de l'amitié

Par le Frère du Bois

De l'union la plus charmante, 
Chantons, célébrons des douceurs.
De l'amitié la plus constante,
Goûtons, partageons les faveurs.
Livrons, abandonnons nos coeurs, 
A l'yvresse qui les enchante.

Il n'est point de plaisir plus doux,
Les Dieux même en seroient jaloux.

Des Francs-Maçons c'est l'apanage :
De ses attraits ils sont épris ; 
C'est la récompense du sage : 
Mais pour en connoitre le prix,
Il faut, chez eux, avoir appris,
Comment on doit en faire usage.

Il n'est point &c.

Ce n'est point un titre stérile,
Dont on ne vit jamais d'effet,
Au pauvre il vaut un sûr asile :
Ici le Maître et le Sujet
N'ont pas de plus pressant objet
Que d'être l'un à l'autre utile. 

Il n'est point &c.

Retour à la table des matières de 
La lire maçonne
: