L'âge d'or

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Ces pages sont les pp. 252 et 253 de La Lire Maçonne. La chanson figurait (p. 248) à ce recueil dès son édition 1763.

On trouve également, avec le titre couplets et la même référence d'air, cette chanson (p. 28) au recueil de Sophonople, mais le dernier vers y est devenu Enchante notre Maître.

On la retrouvera (pp. 155-6) en 1806 dans la Muse maçonne avec le même titre qu'à la Lire.

Le thème de l'Age d'Or est récurrent dans le chansonnier maçonnique du XVIIIe, cependant que le choix d'une philosophie épicurienne y est régulièrement recommandé.

l'âge d'or.

 

Sur l'Air : J'aime une ingrate beauté.

 

Le philosophe entêté
Soutient qu'il n'est dans la vie,
Aucune félicité, 
Et que tout n'est que folie.
Au sein du vrai bonheur,
L'Amitié qui nous lie,
Nous découvre l'erreur
De sa philosophie.

 

Ces jours d'or, ces heureux tems,
Où tous les hommes, en Frères,
Avoient mêmes sentiments,
Et des coeurs droits et sincères ;
Dans ce cercle enchanté
Nous les voyons renaître,
Et leur sérénité 
Nous donne un nouvel être.

 

 

 

L'air J'aime une ingrate beauté utilisé ici est donné, avec le titre alternatif L'autre jour étant assis, par la 3e édition de la Clé du Caveau sous le n° 247, avec une partition équivalente (au décalage de ton près). On trouve précisément un air avec cet incipit dans les Amours champêtres (1751) de Favart (qui est une parodie de l'acte des Sauvages dans les Indes Galantes de Rameau), avec la mention qu'il se chante sur l'air L'autre jour étant assis.

Sous le même titre, on trouve le même texte (pp. 48-9) dans les Liederen der Orde van St. Peter, mais avec une partition différente :

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