Edifices maçons

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Ces pages sont les pp. 242 et 243 de La Lire Maçonne. 

EDIFICES MAÇONS. 

 

Dans nos banquets sous l'aile du mystère 
Nous nous livrons à d'innocens plaisirs. 
Bien au dessus du stupide vulgaire, 
C'est la raison qui régle nos désirs.
Nos cœurs discrets chérissant une chaîne

Que la candeur a pris soin de forger, 
Au vrai bonheur la sagesse nous mêne 
Et nous vivons sans crainte et sans danger.

 

Dans ces loisirs que le profane blâme
Nous élevons d'utiles monumens ; 
Notre Ordre porte en nous un trait de flamme 
Qui fait germer les plus beaux sentiments. 
La jalousie et la haine etouffées 
Nous enseignons comment il faut jouir. 
A l'amitié nous dressons des trophées 
Que les vertus prennent soin d'embellir. 

 

Cette chanson a été reprise (p. 149) sous le même titre par la Muse maçonne de 1806. C'est ce texte que - en en respectant l'orthographe - nous avons repris dans la colonne de droite (à noter le remplacement, sans doute dû à une faute de transcription, de chérissent par chérissant).

Nous ne l'avons encore trouvée nulle part ailleurs.

L'air correspond (à la tonalité près) à celui donné par la Clé du Caveau sous le n° 124 et le titre Dans nos hameaux, la paix et l'innocence. Il s'agirait d'une musette, datant de 1751, de Robert Desbrosses (1719-1799), que Fétis qualifie de compositeur médiocre.

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