Charmes de l'Ordre

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Ces pages sont les pp. 239 à 241 de La Lire Maçonne.

Dans la version de la Lire, elle sera reprise par la Muse maçonne de 1806 (p. 145) et le chansonnier de Holtrop (p. 337).

La même chanson figure au recueil de Sophonople (pp. 7-9, sous le titre Eloge de la Maçonnerie) et au recueil du Choix des Hommes libres (p. 37, sous le simple titre Chanson). Dans ces deux cas, l'indication d'air est Fanfare de Saint-Cloud et le dernier couplet est transformé, de manière plus festive, en Chantons, célébrons sa gloire / Dans les transports les plus doux / Que chacun se verse à boire / En répétant avec nous ...

C'est également cette version qu'on trouve (n° 1) dans ce carnet manuscrit, mais avec une autre mention d'air, en partie illisible mais commençant par on dit que.

CHARMES de l'ORDRE

 

Sur l'Air : Ma Voisine est très jolie.

 

Qui de la Maçonnerie,
Ne serait pas enchanté ?
Elle seule est, de la vie,
La plus pure volupté.

Du Couchant jusqu'à l'Aurore,
Elle donne des leçons ;
De vertus elle décore
Ses illustres Nourrissons.

De tout tems sous son empire
On a vu les plus grands Rois,
Pleins de zèle pour s'instruire
De ses adorables loix.

Du Couchant &c.

Dans le silence des armes,
Que de braves généraux
Se délassent par les charmes 
De nos augustes travaux !

Du Couchant &c.

De l'orgueilleuse rudesse
Elle seule est le fléau ;
La roture & la noblesse
Par elle sont de niveau.

Du Couchant &c.

Au grand elle montre un Frère
Dans le plus simple artisan,
Et veut dehors qu'on révère
Le titre honoré de grand. 

Du Couchant &c.

        

Aux hommes, de ses richesses
Elle cherche à faire part,
Et prodigue ses largesses
Aux amateurs de son Art.

Du Couchant &c.

Sous ses loix elle n'enrôle
Que de vertueux amis ;
Et l'équerre est le symbole 
Du cœur de ses favoris. 

Du Couchant &c.

Chantons, célébrons sa gloire
Par les transports les plus doux.
Eternisons sa mémoire, 
En répétant aux jaloux :

Du Couchant &c.

 

 

 

 

L'air ma voisine est très jolie, qui sauf erreur n'est pas donné par la Clé du Caveau, semble provenir (la métrique correspond : 8 vers de 7 pieds) de la scène X de l'acte II de la comédie de Dufrény, Le double veuvage (1701) :

 

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