Noël : Une aimable déesse ...

Cliquez ici pour entendre l'air, d'après la partition de la Lire

Ce couplet fait partie de la suite de Noels qui sont communs à la Lire (pp. 413 à 425) et au Recueil de chansons des francs-maçons à l'usage de la Loge de Ste Geneviève (pp. 85 à 92). 

Il s'y trouve respectivement aux pages 420 (dans la série des pp. 418 à 425, intitulée Autres Noels) et 89 (dans la série des pp. 88 à 91, intitulée suite de Noels en G re sol par les Freres Paris et Timebor).

Une aimable Déesse
De noble coeur,
Nous mène avec Sagesse,
Au vrai bonheur.

Quel bien plus grand,
Nous goûtons sans envie,
Les plaisirs de la vie,
Dans ce séjour charmant.

L'aimable Déesse serait-elle la divine Astrée ?

On trouvera ci-dessous les partitions respectives, Ste Geneviève à droite et la Lire à gauche. Partitions et textes se recoupent.

La p. 355 d'un recueil apparenté, celui que nous avons appelé le pseudo-chansonnier de Sainte-Geneviève, d'une part nous apprend que l'air est celui de Une jeune pucelle de noble coeur (la partition ci-dessus est d'ailleurs la même que celle d'une autre page de la Lire, également sur cet air), et d'autre part nous donne un texte fort différent :

Une sage Déesse
De noble cœur,
Prévient avec tendresse
Notre bonheur,
L'heureux Destin,
Couvert de son AEgide;
Nous conduit comme un guide,
Dans le plus beau chemin. 

On retrouvera cette chanson (p. 264) à la Muse maçonne de 1806.

L'image de droite provient d'un cliché (crédit photographique Bibliothèque municipale de Lyon, Didier Nicole) de l'édition de 1760, édition qui figure, sous la cote B511888, dans les collections de la Bibliothèque municipale de Lyon, laquelle nous a obligeamment autorisé à en faire usage sur ce site.

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