Les plaisirs parfaits

 Cliquez ici pour entendre le fichier midi de la partition ci-dessous, séquencé par Christophe D. 

A l'édition 1787 de La Lire Maçonne, le contenu initial des pages 168-70 est comprimé sur deux pages et demie, afin de faire place à cette chanson nouvelle, qui occupe ainsi la partie inférieure de la p. 170. 

On retrouvera cette chanson en 1806 dans la Muse maçonne (p. 104).

C'est une des nombreuses chansons qui évoquent le merveilleux temps d'Astrée.

LES PLAISIRS PARFAITS.

Air : Quel voile importun nous couvre.

DAns ce séjour plein de charmes, 
Les Maçons entre eux, 
S'efforcent d'être heureux. 
Les remords ni les aliarmes 
Ne troublent jamais, 
Des plaisirs si parfaits.

Vierge aimable, divine Astrée, 
Toujours épris de tes attraits ; 
Descend de la voûte azurée, 
Viens, nos Loges seront tes Palais. 

Dans ce séjour plein de charmes, &c.

De la naïve nature,
Nous écoutons toujours la voix ; 
Et nous nous réglons sur les Loix 
D'une probité pure.

Dans ce séjour plein de charmes, &c.

Quel voile importun nous couvre est l'incipit de la musette La Curieuse, dont le compositeur est donné comme Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville, et que de la Gorse attribue à Mme de Pompadour. On en trouve une partition ici, et une autre très légèrement différente (c'est celle que vous pouvez entendre sur cette page, et dont image ci-dessous) sous le n° 133 auquel il est renvoyé ici.

Retour à la table des matières de 
La lire maçonne
: