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    à propos
    de Je me suis levé par un matinet   
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     voir ici l'air
     Des folies d'Espagne (qui ne nous semble pas être un Noël) 
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à propos de l'air A la venue de Noël
  
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    à propos de
    l'air Laissez paître vos bêtes   
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    pour l'air Vous qui désirez
     enfin ouïr
    chanter,  nous supposons qu'il s'agit de
    l'air Vous qui désirez sans fin ouïr chanter 
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    à propos de
    l'air Or nous ditte
    Marie   
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    à propos de l'air  Quoi ma voisine es-tu
    fâchée  
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    à propos de l'air  Où s'en vont ses guay
    bergers   
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    à propos de
    l'air Je vous prie Noël
    hautement   
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    On trouve sur
    le web une partition
    du Cantique de la Samaritaine, mais nous ignorons s'il s'agit d'une
    musique nouvelle ou d'une adaptation d'une partition ancienne 
- 
    à propos de l'air
    Voici le jour solemnel de Noel   
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    à propos de l'air
    Noel pour l'amour de Marie   
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    à
    propos de l'air  Une vierge pucelle de noble coeur  
- 
    pour l'air   Depuis longtems j'ai ménagé
    Lizette, nous supposons qu'il s'agit de Assez long-temps j'ai ménagé
    Lisette qui est l'incipit d'un couplet
    du divertissement les Proverbes
    concluant la pièce La famille extravagante de Marc-Antoine  Legrand
    ( 1673-1728), dont une des éditions
    donne la partition sous le n° 5 au bas de la p. 428. 
  
    | 
 | LE
       SONGE D'UN PROFANE,
       Raconté à un de ses amis Franc-maçon ; par le même.
      Sur différents airs de Noël.
        
       Sur l'air :
       Je me suis levé par un matinet.
       1. Illustre Maçon, ami si
      discret,J'ai percé à fond
 Ton fameux secret,
 Me promenant dans un vallon,
 Le long d'un verd feuillage.
  
       Sur l'air :
       Des folies d'Espagne.
       2. Sur ce
      gazon à l'ombre du bocage,Là du repos en goûtant des faveurs,
 Un songe vint me présenter l'image
 D'une bergere remplie de douceur.
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    |  | Sur l'air :  A la venue de Noël. 3. Mille grâces suivoit ses pas,Les vertus ornaient ses appas ;
 A son air de simplicité,
 Je reconnus la vérité. bis.
   Sur l'air : Laissez paître vos bêtes. 4. Sui-moi, dit la Déesse,Viens profiter de mes leçons,
 Tu me verras sans cesse,
 Parmi les Francs-maçons ;
 Si tu veux m'aimer sans détour,
 Tu seras payé de retour,
 Tu seras placé à ma cour ;
 Celle dont je suis mère,
 Se nomme la sincérité,
 Avec elle un bon frère
 Fait sa félicité.
   Sur l'air : Vous qui désirez enfin ouïr
      chanter. 5. Sans crainte sui donc mes pas,Ne tarde pas,    bis.
 De cet antre près de toi,
 N'aye point d'éfroi ;    bis.
 Au temple je te conduit
 Par ce réduit,     bis.
 Qui paroîtra à tes yeux
 Après ces lieux.     bis.
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    |  | Sur l'air :  Or nous ditte
      Marie. 6. Divinité charmante,Oui, c'est tous mes désirs,
 Qu'une flâme constante,
 Soit mes plus doux plaisirs ;
 Oui, je suivrai la trace,
 Que m'enseigne ta voix ;
 Ha, conduit moi de grace,
 Où s'observent ses loix.
   Sur l'air :  Quoi ma voisine es-tu fâchée. 7. Sur mes yeux un épais nuage,Forme un bandeau,
 Les vices quitté le courage,
 Fut mon flambeau,
 Poursuit dit-elle ta carrière,
 Marche hardiment,
 Je ferai briller la lumiere,
 Dans un moment.
   Sur l'air : Où s'en vont
      ses guay bergers. 8. Dans une profonde nuit,J'allai conduit par elle,
 Quand tout à coup un grand bruit,
 Vint frapper mon oreille,
 J'aperçois la lumière, & je dis,
 Ah ! Dieu quelle merveille.
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    |  | Sur l'air :  Je vous prie Noël
      hautement. 9. Une troupe aimable,Parut en ces lieux,
 Séjour admirable
 Formé pour les dieux,
 C'est là que les vices,
 L'on fait enchaîner,
 Courant les délices
 De savoir s'aimer.
   Sur l'air :  Cantique de la
      Samaritaine. 10. Approche, entre dans ce temple,Et contemple
 Nos usages merveilleux ;
 Du sage suit le langage,
 Et t'engage,
 A l'observer en tout lieux.
   Sur l'air :  Voici le
      jour solemnel de Noel. 11. Je fais trois pas en avant.Admirant
 Le siége de la sagesse,
 Justice, force, beauté, équité,
 Dans ce lieu plein d'allégresse.
   Sur l'air : Noel pour
      l'amour de Marie. 12. Jouïs du flambeau qui t'éclaire,Me dit une divinité,
 Quitte le préjugé vulgaire,
 Reconnoit la sincérité.
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    |  | Sur l'air : Une vierge pucelle
      de noble coeur. 
      
      13. Qu'elle belle harmonie,Régne en ces lieux,
 L'unité vous unit,
 Frères heureux ;
 L'égalité en bannit l'esclave,
 C'est ici du bel âge,
 Les biens délicieux.
   Sur l'air :  Depuis longtems j'ai
      menagé Lizette. Entrelaçons-nous mains en mains mes frères, Oui c'est pour nous l'image de nos cœurs ;
 Digne amitié tes sacrés caractères,
 Doivent redoubler nos ardeurs.   bis. bis.
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