Couplets maçonniques

pour la Fête de l'Ordre

 

Ces couplets font l'objet d'un feuillet de 4 pages, sans doute imprimé à l'initiative de la Loge concernée, les Chevaliers de Jérusalem à Versailles, sur laquelle nous ne disposons d'aucune information.

L'auteur est le Frère Delabarre-Duparcq. Selon l'Almanach Royal de 1825, un Delabarre-Duparcq était en 1820 conseiller référendaire de 2e classe à la Cour des Comptes : nous ignorons s'il s'agit de lui, et s'il était avait un lien de parenté avec l'écrivain militaire Nicolas Édouard Delabarre-Duparcq (1819–1893).

Un air de la Belle Fermière est donné par la Clé du Caveau sous le n° 823 :

Cet air provient sans aucun doute d'une comédie (1792) dont Julie Candeille fit le texte et la musique, Catherine ou la Belle fermière, comédie qui connut un très grand succès (elle fut représentée presque sans interruption de 1792 à 1839 ; c'est lors d'une représentation à Bruxelles en 1796 que Julie fit la connaissance de Jean Simons, qui allait devenir son mari). Mais il y a plusieurs airs dans cette comédie.

Julie tint elle-même le rôle de Catherine 

La métrique (7m-8f-7m-8f-7m-7m-8m-6f-8f) des Couplets maçonniques ci-dessus correspond en tout cas exactement à celle du vaudeville (pp. 65-7) qui clôture la pièce (dont les autres parties chantées ont une métrique très différente), et dont voici le premier des 7 couplets :

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