La Paix,
hommage maçonnique à Napoléon et à la victoire

Nous avons trouvé cet hommage maçonnique à Napoléon et à la victoire de Louis Dubois, intitulé La Paix et chanté dans sa loge de la Fidélité à Alençon, dans un des feuillets contenant les chansons de ce Frère.
Nous n'en connaissons aucune édition ultérieure.
Elle utilise successivement 4 airs (La Victoire, en chantant, nous ouvre la barrière ; Quels accents, quels transports, partout la gaîté brille ; Fidèle époux, franc militaire ; Aussitôt que la lumière). Pour chacun d'eux, nous donnons ci-dessous un lien vers la page ou il est décrit et un lien permettant d'entendre son fichier mp3.
Après la victoire de Friedland en juin et la Paix de Tilsitt de début juillet 1807, Napoléon semble avoir établi son hégémonie continentale ; seule l'Angleterre lui résiste encore, qu'il espère réduire par le blocus continental : voilà le contexte de ce cantique chanté le 16 août, lendemain de l'anniversaire de l'Empereur.
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 LA PAIX, Hommage maçonnique à Napoléon et à la victoire 
 Pour le banquet donné par la Loge de la Fidélité,   Gloire
      à Napoléon, le fils de la Victoire ! Admirateurs
      de tant de gloire 
   L'époux
      va donc revoir son épouse adorée ; Qui pourra
      retracer nos succès, notre gloire ? Artisan de
      nos maux, implacable ennemie, 
 
 Que
    l'Anglais se vante de
    l'onde 
 
 Que
      la Paix et l'Abondance, Que les
      Filles de mémoire De la
      Discorde ennemie, 
  REPRISE
      -  Gloire
      à Napoléon, le fils de la Victoire ! Admirateurs
      de tant de gloire 
 Louis Dubois. | 
Le cantique sera repris (pp. 107-8) dans le recueil Le Banquet maçonnique de Gentil en 1820, mais évidemment débarrassé de toute allusion au gloire napoléoniennes, si bien qu'il n'en restera que les trois couplets (ceux dont l'air est Aussitôt que la lumière) précédant la reprise, sous le titre Couplets chantés dans la Loge de la Fidélité, à l'Orient d'Alençon, pour le retour de la paix.
