L'apologie des maçons

Cette chanson figure aux pp. 18-9 du Troubadour franc-maçon de Legret (édité vers 1802 pendant son séjour à Bruxelles) sous le titre Cantique mis en musique par le Frère Goossens (ce Frère est désigné comme Apprenti et comme Frère artiste de l'harmonie au Tableau joint à la Planche tracée de l'inauguration de la Loge des Amis Philanthropes, mais nous n'en avons pas trouvé d'autre trace).

Legret le reproduit à la p. 130 de Mon portefeuille (paru en 1806) sous le titre Apologie des francs maçons et avec la mention d'air à faire.

Une troisième édition plus tardive, par Legret également, figure (p. 263, reproduite ci-dessous) dans le Chansonnier des bonnes gens, avec quelques modifications dans la ponctuation et sous le titre L'apologie des maçons.

 

L’APOLOGIE DES MAÇONS.

 

Air à faire.

 

Chantons, chantons des francs-maçons
L’union, la sagesse,
A leurs vertus applaudissons
Et répétons sans cesse :
Le mâçon parfait,
Sensible et discret,
Fait tout pour son semblable
Honneur au maçon,
Il n'est rien de bon
Dont il ne soit capable.

 

De l’univers, souverain architecte !
C’est dans ce temple où l’on connait ta voix ;
C’est dans ce lieu qu’on admire et respecte
Tes sages lois ;
Le vrai maçon, frappé de ta lumière,
La prend pour guide, et de son propre choix
Bénit son sort, le fixe et le préfère
Au sort des rois.

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